Les Assises de l’outre-mer lancées par la ministre Annick Girardin vont-elles se conclure par un projet de nouveau schéma politique et économique ?
Tenons-nous, avec Les Assises de l’outre-mer, une occasion de repenser de fond en comble la politique de l’Etat pour nos territoires ? L’objectif affiché est de recueillir les propositions concrètes émanant aussi bien des citoyens que des forces vives. Ce type de consultation avait été initiée par le président Sarkozy en 2009. Les résultats avaient été mitigés, les grandes orientations arrêtées étant restées pour beaucoup lettre morte. L’intention y était, d’autant qu’il s’agissait d’une innovation.
Aujourd’hui, avec un objectif voisin, il s’agit de dresser des perspectives nouvelles à partir d’un constat simple. Nous vivons sur un schéma politique et économique désormais dépassé. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le rôle et la place de chacune des anciennes colonies ne sont plus aussi clairement définis qu’avant-guerre. Nul ne sait plus à quoi servent à la France ses territoires périphériques, bien qu’elle y maintienne sa présence de par la volonté de leurs populations.
Or, l’amélioration des conditions de vie et la modernisation n’empêchent pas la persistance de lourds handicaps : chômage massif, désespérance chez les jeunes, vie chère, exigüité de nos marchés, faible diversité de nos productions, persistance d’inégalités. Le modèle économique mis en place dans les années 1950 est à bout de souffle. Politiques, experts, chefs d’entreprises, syndicalistes en conviennent. Nos pays ont connu une période d’expansion durant un demi-siècle, mais depuis une vingtaine d’années, la machine est grippée.
Si nous ne savons pas encore que faire, nous savons ce qu’il ne faut plus faire. Le gouvernement sait qu’il est lui est interdit de décevoir. Allons-nous choisir de l’aider en participant à ces assises ou attendrons-nous sur le bord de la route qu’il invente notre avenir pour nous ?
Aujourd’hui, avec un objectif voisin, il s’agit de dresser des perspectives nouvelles à partir d’un constat simple. Nous vivons sur un schéma politique et économique désormais dépassé. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le rôle et la place de chacune des anciennes colonies ne sont plus aussi clairement définis qu’avant-guerre. Nul ne sait plus à quoi servent à la France ses territoires périphériques, bien qu’elle y maintienne sa présence de par la volonté de leurs populations.
Or, l’amélioration des conditions de vie et la modernisation n’empêchent pas la persistance de lourds handicaps : chômage massif, désespérance chez les jeunes, vie chère, exigüité de nos marchés, faible diversité de nos productions, persistance d’inégalités. Le modèle économique mis en place dans les années 1950 est à bout de souffle. Politiques, experts, chefs d’entreprises, syndicalistes en conviennent. Nos pays ont connu une période d’expansion durant un demi-siècle, mais depuis une vingtaine d’années, la machine est grippée.
Si nous ne savons pas encore que faire, nous savons ce qu’il ne faut plus faire. Le gouvernement sait qu’il est lui est interdit de décevoir. Allons-nous choisir de l’aider en participant à ces assises ou attendrons-nous sur le bord de la route qu’il invente notre avenir pour nous ?