Le 102e congrès des maires débute ce lundi 18 novembre 2019 avec la Journée des Outre-mer. Cette année, c’est le président de l’Association des Maires de Martinique, Maurice Bonté, qui sera le premier intervenant, pour évoquer l’octroi de mer et le réchauffement climatique.
La 102e édition du congrès des maires de France, débute ce lundi 18 novembre 2019 à Porte de Versailles à Paris. Comme chaque année, ce sont d’abord les élus ultramarins qui se réunissent, afin d’évoquer leurs propres problématiques. Le président de l’Association des Maires de la Martinique interviendra le premier à la tribune de la maison de la mutualité (dans le 5e arrondissement de Paris), où se déroulera cette Journée des Outre-mer.
Maurice Bonté prendra la parole juste après François Baroin, président de l’AMF (l’Association des Maires de France) qui ouvrira officiellement le congrès (à 14H, heure de Paris). Le maire de la ville d’Ajoupa-Bouillon interviendra notamment sur le réchauffement climatique, en insistant sur le changement des comportements dans nos îles. Maurice Bonté parlera aussi de l’octroi de mer, une taxe dont le maintien est souhaité par les municipalités explique-t-il, au téléphone de Denis Adenet-Louvet.
Plusieurs autres thèmes fondamentaux seront abordés jusqu'au 21 novembre par ces élus de proximité, qui se préparent aux futures échéances électorales de mars 2020. Parmi ces sujets, il y a l’engagement des maires pour la protection de leurs concitoyens. Autorités dotées de pouvoirs de police, au centre du dispositif de prévention de la délinquance, les maires concourent en effet à protéger les personnes, les biens, les activités ainsi que l’environnement ou les données.
Au quotidien ou dans les crises, toujours au contact de leurs administrés dans l’instant ou la durée, ce quotidien peut être celui d’un sentiment
d´impuissance publique face aux petits délits, aux nuisances et aux incivilités. Toutes les communes sont concernées.
Autre dossier qui sera traité lors de ce 102e congrès : la fiscalité et les aides aux Outre-mer. Les élus locaux des territoires ne cessent d’alerter sur leurs difficultés financières consécutives à une situation économique et sociale spécifique. Malgré leurs efforts, cette fragilité ne leur permet pas de dégager des capacités budgétaires à la hauteur des besoins nécessaires au développement de leurs villes, notamment en termes d’investissements disent-ils.
Octroi de mer et réchauffement climatique
Maurice Bonté prendra la parole juste après François Baroin, président de l’AMF (l’Association des Maires de France) qui ouvrira officiellement le congrès (à 14H, heure de Paris). Le maire de la ville d’Ajoupa-Bouillon interviendra notamment sur le réchauffement climatique, en insistant sur le changement des comportements dans nos îles. Maurice Bonté parlera aussi de l’octroi de mer, une taxe dont le maintien est souhaité par les municipalités explique-t-il, au téléphone de Denis Adenet-Louvet.
Avenir de l'octroi de mer / Maurice Bonté (Président de l'association des maires de Martinique)
L’engagement des maires
Plusieurs autres thèmes fondamentaux seront abordés jusqu'au 21 novembre par ces élus de proximité, qui se préparent aux futures échéances électorales de mars 2020. Parmi ces sujets, il y a l’engagement des maires pour la protection de leurs concitoyens. Autorités dotées de pouvoirs de police, au centre du dispositif de prévention de la délinquance, les maires concourent en effet à protéger les personnes, les biens, les activités ainsi que l’environnement ou les données.
Au quotidien ou dans les crises, toujours au contact de leurs administrés dans l’instant ou la durée, ce quotidien peut être celui d’un sentiment
d´impuissance publique face aux petits délits, aux nuisances et aux incivilités. Toutes les communes sont concernées.
Fiscalité et dotations en Outre-mer
Autre dossier qui sera traité lors de ce 102e congrès : la fiscalité et les aides aux Outre-mer. Les élus locaux des territoires ne cessent d’alerter sur leurs difficultés financières consécutives à une situation économique et sociale spécifique. Malgré leurs efforts, cette fragilité ne leur permet pas de dégager des capacités budgétaires à la hauteur des besoins nécessaires au développement de leurs villes, notamment en termes d’investissements disent-ils.
(AMF)Les modalités actuelles de financement des collectivités locales et de leurs projets doivent être réexaminées afin qu’elles soient adaptées à l’ambition d’une plus grande attractivité de ces territoires.
Les autres thèmes du congrès :
- Quels enjeux et quelles perspectives pour l’outre-mer aujourd’hui ?
- La lutte contre l’habitat indigne : enjeux et perspectives d’évolution
- Dépôts sauvages : lutter plus efficacement contre les comportements inciviques
- La place des femmes dans les politiques publiques
- Comment s'adapter au vieillissement de la population ?
- Quel maillage hospitalier pour satisfaire aux besoins urgents d’accès aux soins ?
- Intercommunalité : quelles organisations territoriales pour le prochain mandat ?
- Quel urbanisme après la loi ELAN ?
- L’économie sociale et solidaire au service du développement des territoires
- Enjeux et conditions du développement des territoires ruraux
- Tourisme : une compétence exercée au plus près des territoires
- Transition écologique : comment les communes et intercommunalités peuvent-elles répondre aux attentes des habitants ?
- Les maires face aux défis d’équité territoriale et de justice sociale de l’école
- L’accompagnement numérique des citoyens : une responsabilité croissante pour les communes
- Finances locales : Quel partage des ressources publiques après la suppression de la taxe d’habitation ?
- Comment réduire les impacts des nuisances environnementales ? Pollution minière, végétale, industrielle, … etc
- La réglementation de la communication et du financement en période électorale
- L’évolution des conditions d’exercice des mandats locaux
- Les nouvelles opportunités pour le maire employeur après la loi de transformation de la fonction publique
- Mobilité en territoire peu dense : quelles compétences, quels financements ?
- L’agence nationale du sport : quelle place pour les communes et les intercommunalités ?