ATK, un site de rencontres en ligne avec un "concept différent", pour les célibataires des Antilles-Guyane

Un couple qui se prend par la main (image d'illustration).
"An Tjè Koko" (ATK), a été créé pour "trouver l’amour et tissez des liens de façon plus humaine" selon la direction de ce nouveau site de rencontres en ligne. C’est parce qu’"il y a un réel besoin" en ces temps de pandémie où les rencontres en présentielles sont difficiles.

Frédérique Bédot, la fondatrice de ce site destiné à celles et ceux qui cherchent leur future moitié aux Antilles-Guyane est formelle : c’est "plus qu'un site de rencontres (…). C'est une communauté conviviale entre célibataires exigeants, où l’on peut discuter en toute confiance, avec des profils analysés scrupuleusement".

J’ai voulu créer un espace placé sous le signe de la bienveillance, propice à des échanges sincères et à des rencontres sérieuses (…).

 

Il s’agit d’un concept différent, qui permet de faire des rencontres en ligne sans devoir immédiatement fixer de rendez-vous.

L’idée est de laisser totalement libre la suite que l’on souhaite donner à la relation, dans le respect de la dignité de l’autre.

(Frédérique Bédot - directrice du site ATK)

 

Une rencontre sérieuse n’est pas "un acte de consommation…C’est la construction, pas à pas, d’une relation nouvelle, la découverte d’affinités qui redonnent foi en l’autre et pourquoi pas, l’opportunité de trouver l’amour" explique la directrice de ce club digital.

Une expérience personnelle

 

Après son divorce, Frédérique Bédot a souhaité renouveler son cercle de connaissances. "Mon but n’était pas forcément de trouver l'amour du premier coup, mais plutôt de briser ma solitude et de discuter avec des personnes avec qui je me sentirais bien. Par facilité, je me suis tournée vers les sites de rencontres en ligne".

Mais la quadragénaire s’est heurtée "à des travers malheureusement courants sur ce genre de sites" explique-t-elle. Entre les profils minimalistes, les portraits standardisés et ceux qui relevaient carrément de la mythomanie, "je me sentais perdue. Sans compter que certains indélicats n’étaient visiblement là que pour le sexe".

 

Frédérique Bédot, fondatrice de la plateforme de rencontres en ligne ATK.

 

Lorsque vous avez été mariée durant de longues années, vous avez un peu perdu le mode d’emploi de la séduction. Vous manquez d’assurance, vous ne croyez plus beaucoup en l’amour, et vous vous heurtez aussi à des contraintes domestiques.

Alors il y a environ cinq ans, j’ai donc décidé de créer un jour ma propre agence.

 

Bien plus qu’un site de rencontres au sens trivial du terme, ATK a pour vocation de permettre aux célibataires de Guyane, de Guadeloupe et de Martinique de s’épanouir dans leur vie, en attendant de trouver l’âme sœur.

(Frédérique Bédot)

 

"Trouver l’amour et tisser des liens de façon plus humaine" 

 

Mais au moment de lancer officiellement ATK début 2020, l'initiative a été perturbée par la pandémie de Covid-19. Il a donc fallu reporter cette échéance. Entre-temps, Frédérique Bédot a été rejointe par une équipe de coachs et de thérapeutes, "pour vous préparer à vivre pleinement votre prochaine histoire d’amour" précise la responsable de la plateforme.

J'ai voulu aller au bout du projet, parce-que j’ai constaté qu’il y a un réel besoin, vu le contexte sanitaire délicat.

 

Les célibataires n'ont plus la possibilité de faire des rencontres conviviales en présentielles, plus d'occasions de sortir, de créer des liens sociaux, de rencontrer l'amour...

 

Par conséquent, la solitude est accentuée et douloureuse pour beaucoup d’entre nous.

(Frédérique Bédot)

 

"An Tjè Koko" organise ponctuellement avec son équipe des salons en ligne. Il y a aussi des animations régulières, avec des jeux-concours, des sondages, des challenges…

Ces opportunités sont réservées aux abonnés du site : https://antjekoko.com