Nouvelle journée de mobilisation, ce lundi 25 septembre, pour le maintien des 3.000 emplois aidés. Le gouvernement finira par entendre cette revendication, mais il importe de savoir comment résorber le chômage massif persistant depuis des décennies.
Le gouvernement est en train de réussir à susciter l’unité des Martiniquais contre lui. Un véritable exploit à mettre au crédit du président décomplexé. Le maintien des 3.000 contrats aidés sert de ciment à des organisations et à des personnalités d’horizons divers.
Ayant pris le train de la contestation en marche, les élus locaux sont désormais déterminés à obtenir un moratoire sur la suppression de ces emplois autant précaires que nécessaires. Car faute de mieux, ces 3.000 jeunes et moins jeunes travaillant dans les établissements scolaires, les associations de solidarité, les clubs de sport, les communes et à la CTM sont contraints d’accepter des conditions de travail et de vie inconfortables.
Faute d’emplois qualifiés en nombre suffisant et décemment payés, ils et elles échappent au chômage quelque temps. Faute pour nos entreprises d’embaucher, ces 3.000 et quelques chômeurs intermittents rendent service à la communauté. Et s’ils sont, en fin de contrat, reversés à Pôle Emploi, c’est parce que notre économie n’est pas suffisamment dynamique et performante.
Et si notre économie est souffreteuse, c’est parce que nous le système ne parvient plus à satisfaire les aspirations d’une proportion importante de la population. Nos responsables, locaux et nationaux, savent pertinemment que la logique du pourrissement menace notre corps social tout entier.
Mais, des paroles aux actes, il y a un gouffre. Oser dire cette vérité revient à envisager une révolution à partir d’une question centrale : la Martinique a-t-elle la capacité de créer une organisation économique tournée vers la satisfaction des besoins de sa population ? Question subsidiaire : quand donc sera décrétée la fin du trépied sur lequel repose notre économie, à savoir : les exportations de banane, l’importation de marchandises par des monopoles avides et l’injection de crédits publics sans contrepartie d’activité réelle ?
Puisse la crise des emplois aidés nous amener à réfléchir à d’autres horizons.
Ayant pris le train de la contestation en marche, les élus locaux sont désormais déterminés à obtenir un moratoire sur la suppression de ces emplois autant précaires que nécessaires. Car faute de mieux, ces 3.000 jeunes et moins jeunes travaillant dans les établissements scolaires, les associations de solidarité, les clubs de sport, les communes et à la CTM sont contraints d’accepter des conditions de travail et de vie inconfortables.
Faute d’emplois qualifiés en nombre suffisant et décemment payés, ils et elles échappent au chômage quelque temps. Faute pour nos entreprises d’embaucher, ces 3.000 et quelques chômeurs intermittents rendent service à la communauté. Et s’ils sont, en fin de contrat, reversés à Pôle Emploi, c’est parce que notre économie n’est pas suffisamment dynamique et performante.
Et si notre économie est souffreteuse, c’est parce que nous le système ne parvient plus à satisfaire les aspirations d’une proportion importante de la population. Nos responsables, locaux et nationaux, savent pertinemment que la logique du pourrissement menace notre corps social tout entier.
Mais, des paroles aux actes, il y a un gouffre. Oser dire cette vérité revient à envisager une révolution à partir d’une question centrale : la Martinique a-t-elle la capacité de créer une organisation économique tournée vers la satisfaction des besoins de sa population ? Question subsidiaire : quand donc sera décrétée la fin du trépied sur lequel repose notre économie, à savoir : les exportations de banane, l’importation de marchandises par des monopoles avides et l’injection de crédits publics sans contrepartie d’activité réelle ?
Puisse la crise des emplois aidés nous amener à réfléchir à d’autres horizons.