Jude Joachim aime à dire qu’il a un don pour la vannerie et que cela lui vient de son grand-père. Ce dernier est mort prématurément en allant chercher des lianes sous les bois. En tirant sur l’une d’elle, il a été surpris par un serpent qui l’a mordu, entraînant son décès.
Le flambeau de la vannerie a été repris par la grand-mère de Jude Joachim, puis sa mère et enfin par lui aujourd’hui.
Cet art hérité des amérindiens, il le réalise avec 13 espèces de lianes différentes et le bambou, contrairement à la vannerie de Sainte-Marie qui utilise l’aroman et le cachibou.
Jude Joachim fabrique des paniers, habille des bouteilles, réalise des tapis ou des objets décoratifs avec une agilité et une rapidité déconcertante.
L’homme est passionné et souhaite préserver ce patrimoine. C'est pour cela qu'il transmet son savoir-faire dans les écoles et des associations.