Le 2 septembre 2024, le mandat d’arrestation contre Edmundo Gonzalez, ancien diplomate et candidat à la présidence des élections du 28 juillet 2024, a été publié sur le compte Instagram du ministère public vénézuélien.
Le parquet accuse Edmundo González Urrutia, diplomate à la retraite et vainqueur autoproclamé des élections présidentielles, de 6 délits : contrefaçon d'un document public, incitation à la désobéissance, complot, sabotage du système électoral et association en vue de commettre un délit.
Il encourt une peine de prison de plus de 20 ans.
Plus de 1700 personnes, y compris les figures emblématiques de l’opposition comme Biagio Pilieri, ont été arrêtées à la suite des manifestations déclenchées après l’annonce de la CNE, Commission électorale nationale du Venezuela, que Nicolas Maduro avait remporté son 3e mandat présidentiel.
La CNE n’a jamais publié les procès-verbaux des présidentielles.
L’opposition vénézuélienne affirme que Biagio Pilieri est détenu à la prison Helicoïde, un ancien centre commercial transformé en centre de torture des forces de l'ordre vénézuéliennes.
Réaction des pays d’Amérique latine
Dans un communique collectif, 9 pays d'Amérique latine rejettent le mandat d'arrêt émis par le Bureau du procureur général du Venezuela contre le candidat à l'élection présidentielle, Edmundo González Urrutia.
Ces pays affirment que "ledit mandat d'arrêt cite plusieurs crimes présumés qui ne sont rien d'autre qu'une nouvelle tentative de faire taire M. González, d'ignorer la volonté populaire vénézuélienne et constituent une persécution politique."
L'endroit où se trouvent Edmundo Gonzalez et Maria Corina Machado, l'autre leader emblématique de l'opposition vénézuélienne, est inconnu. Ils se sont passés dans la clandestinité.
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a décrété que les fêtes de Noël vont commencer à partir du 1er octobre, 2024.