Dr. Hubert Minnis, Premier ministre sortant et leader du FNM, Mouvement National Libre, a déclaré un patrimoine personnel d’une valeur de 11 millions d’euros. La fortune de ce médecin renommé, a augmenté de 9 millions d’euros depuis 2017 date à laquelle son parti a remporté 35 des 39 fauteuils de députés de l’Assemblée Nationale.
Il est "pauvre" à côté de son ministre du tourisme, Dionisio D’Aguilar qui a fait fortune dans des investissements boursiers et dans l’immobilier. Il a déclaré un patrimoine financier de 32 millions d’euros.
L'opposition aussi compte ses millionnaires
Philip Davis, juriste de métier et leader de l’opposition, est également millionnaire. Selon ses déclarations officielles, sa fortune est estimée à "seulement" 3 millions d’euros.
Dans les rangs de son parti le PLP, Parti Liberal Progressiste, on trouve des candidats beaucoup plus riches. Son adjoint, Chester Cooper a doublé sa fortune pendant les 4 années passées sur les bancs de l’opposition. La valeur de son patrimoine immobilier est estimée à 12 millions d’euros.
La plus grande fortune des candidats aux législatives des Bahamas appartient au docteur Kevin King. Ce médecin et entrepreneur se présente aux élections pour la première fois. Il a créé son propre parti, le KGM, Mouvement du Gouvernement Royaume, qui suit la direction de Dieu. Il veut reformer le système parlementaire et transformer les Bahamas d’une monarchie constitutionnelle à une République.
Il a déclaré un patrimoine de 45 millions d’euros, de quoi financer sa campagne électorale. Il se voit déjà Premier ministre des Bahamas. Même son casier judiciaire ne lui pose pas de problème. En 2002, il a écopé d'une peine de prison d’un an pour agression sexuelle sur l’une de ses patientes. Dr. King clame son innocence.
Cela ne coûte que 340 euros pour déposer sa candidature aux élections législatives des Bahamas, un tarif bien abordable pour les 227 prétendants, qu’ils soient millionnaires ou pas.
Il y a près de 195.000 inscrits. En 2017, date des dernières législatives, le taux de participation était de 88%.
L’enjeu majeur de ses élections est la réorganisation face à la crise sanitaire qui a mis l’infrastructure sanitaire des Bahamas à genou et frappé le tourisme, pilier de l’économie.