Trois semaines après le passage de l'ouragan Beryl, avec ses vents de 220km/h, l'électricité n’est toujours pas rétablie aux Grenadines.
Les groupes ont été livrés à Carriacou et à Petite-Martinique mais on ne peut pas les brancher au réseau central.
Les domiciles et les entreprises des abonnés sont détruits. Il faut d’abord reprendre tous les branchements individuels.
Certaines personnes dont les installations respectent les normes ont pu se connecter aux groupes individuels.
L’eau potable ne coule pas dans les robinets. Le réseau de distribution est détruit.
Les sinistrés sont encore dans les abris d’urgence où ils dépendent de l’aide humanitaire pour vivre.
Le gouvernement compte apporter une aide rapide aux personnes dont les foyers sont encore solides mais sans la toiture. Couvrir ces maisons va libérer des places dans les abris.
La situation sanitaire devient critique. L’eau qui stagne encore dans les îles engendre la reproduction de moustiques.
La majorité des personnes qui ont tout perdu sont toujours dans un état de choc, traumatisée par la violence de l’ouragan. Elles ont besoin d’une assistance psychologique.
Des tonnes de débris sont ramassées par les bénévoles venant de l’extérieur. Bientôt il va falloir faire venir des engins pour terminer le travail.
L’état d’urgence à Carriacou et Petite-Martinique a été levé. Les proches des familles qui habitent à la Grenade ou à l’étranger peuvent enfin se rendre sur place pour aider les sinistrés.
Des compagnies d’assurances les plus réactives sont sur le terrain pour se rendre chez leurs clients. Beaucoup d’assurés ne trouvent plus leurs pièces d’identité et les papiers d’assurance, ce qui risque de retarder les démarches d’indemnisation.
Le gouvernement a pris des mesures fiscales. Le paiement de la dette est suspendu. Le gouvernement de la Grenade a déjà informé les partenaires comme la Banque Mondiale et le FMI de son incapacité à respecter les échéances.
La Grenade doit chercher des financements pour pouvoir augmenter les dépenses nécessaires à la reconstruction de Carriacou et Petite-Martinique.
L’année scolaire commence dans 6 semaines. Les établissements scolaires ne seront pas prêts à accueillir les élèves. Les écoles sont trop abîmées et certaines hébergent les personnes sinistrées.
À la rentrée, Il faudra trouver une solution pour les élèves de Petite-Martinique et Carriacou.
La destruction du secteur agricole et aquacole va augmenter les importations alimentaires.
À Grenade 75% des arbres fruitiers et 80% des cultures vivrières sont dévastées. Le gouvernement sera obligé d’apporter une assistance aux agriculteurs.
Le 28 au 30 juillet 2024, la Grenade va accueillir le sommet des dirigeants de la CARICOM, la Communauté Caribéenne. Le Premier ministre de la Grenade, Dickon Mitchell est l’actuel président de la CARICOM.
Lors de cette réunion, le Premier ministre de la Grenade va pouvoir présenter les premières estimations pour la reconstruction du nord de la Grenade et les îles de Carriacou et Petite-Martinique.