Il est un peu plus de 6 heures ce matin-là. Les banderoles et les flammes publicitaires, le portique de l'arrivée, le chronomètre, tous les éléments de la ligne d'arrivée sont déchargés des véhicules.
Pour l'équipe de la ligne, composée d'une vingtaine de personnes, c'est un peu le même rituel chaque matin.
Le rendez-vous est toujours à 5h du matin, quelque soit la commune. Aujourd'hui nous avons eu un peu de retour par rapport à l'installation des barrières, mais nous seront dans les temps. En général, la course commence à 9h, elle est prévue ici pour 11h30 au plus tard. Donc il faut qu'à 10h nous ayons terminé.
Thierry Ferdinand, membre du Comité Régional Cycliste responsable de la logistique
Il y a beaucoup de travail et il faut aller vite. Tout doit être prêt avant l'arrivée des spectateurs et des coureurs.
"Quand la course arrive, tout doit être terminé"
L'équipe est bien rodée. Un groupe s'occupe du portique d'arrivée, un autre du chapiteau du protocole, certains des banderoles sur les barrières Vauban. Puis tous se rassemblent pour ériger le portique. Enfin, la ligne d'arrivée est matérialisée au sol à la main.
D'autres professionnels arrivent tôt eux aussi. C'est le cas des médias ou encore des équipes protocole et sécurité.
L'équipe radio de Martinique la 1ère se met en place pour assurer le direct du tour sur place. Les techniciens de la radio arrive tôt pour l'installation et parce que la zone d'arrivée est fermée à la circulation le temps de monter la ligne d'arrivée.
Une fois que tous les coureurs ont franchi la ligne d'arrivée. L'équipe se remet en action pour tout démonter et ranger... cela avant de tout refaire le jour suivant.