Le doute plane encore sur la situation de la famille Durand originaire de la Dominique qui a jusqu'à mardi pour quitter l'île. Avec l'aide de leurs avocats, ils cherchent désormais à officialiser leurs origines martiniquaises afin de rester au Prêcheur avec leurs parents et grands-parents.
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La famille Durand du Prêcheur attend toujours la clémence des autorités françaises. Hébergée en Martinique après le passage de l'ouragan Maria sur la Dominique l’année dernière, elle est sous le coup d’une reconduction aux frontières. Ses membres ont largement dépassé le temps réglementaire de séjour pour des ressortissants en provenance de Roseau.
L'affaire s’est déplacée très clairement sur le plan de la justice, avec désormais un deuxième recours déposé, cette fois-ci, par maître Dominique Monotuka auprès du tribunal administratif. L’avocat, saisi par la famille franco-dominicaise, vendredi dernier (17 août) a aussitôt saisi la justice, au vu des éléments en sa possession.
Selon lui, il ne fait aucun doute que les Durand sont des Martiniquais, et qui plus est, leurs enfants sont parfaitement intégrés dans la société, en étant, par exemple scolarisés.
Cette démarche est suspensive et elle s’ajoute à une autre procédure intentée, en fin de semaine dernière, par l’Assoka, l’association des défenses des droits des Caribéens résidents en Martinique, par le biais de maître Camille Celenice.
Saisi lui aussi, très tardivement dans ce dossier, il a formulé une demande de carte de séjour "vie privée et familiale", en s’appuyant sur l’argumentation du lien de sang pour les Durand puisque leur père est martiniquais.
Autant de démarches, indépendantes l’une de l’autre, qui devraient cependant permettre au Durand, un couple de parents et leurs sept enfants de rester un peu plus longtemps ici, en Martinique. Une famille qui reçoit de plus en plus de soutien de la part d’associations ou d’organisations politiques et syndicales.En face, la Préfecture rappelle inlassablement l’existence d’une législation pour le séjour des étrangers sur le sol français. Et qu’il n’est pas question de faire d’exception pour les Durand.
Deux recours auprès de la justice
L'affaire s’est déplacée très clairement sur le plan de la justice, avec désormais un deuxième recours déposé, cette fois-ci, par maître Dominique Monotuka auprès du tribunal administratif. L’avocat, saisi par la famille franco-dominicaise, vendredi dernier (17 août) a aussitôt saisi la justice, au vu des éléments en sa possession.
Selon lui, il ne fait aucun doute que les Durand sont des Martiniquais, et qui plus est, leurs enfants sont parfaitement intégrés dans la société, en étant, par exemple scolarisés.
Maître Dominique Monotuka
Saisi lui aussi, très tardivement dans ce dossier, il a formulé une demande de carte de séjour "vie privée et familiale", en s’appuyant sur l’argumentation du lien de sang pour les Durand puisque leur père est martiniquais.
Autant de démarches, indépendantes l’une de l’autre, qui devraient cependant permettre au Durand, un couple de parents et leurs sept enfants de rester un peu plus longtemps ici, en Martinique. Une famille qui reçoit de plus en plus de soutien de la part d’associations ou d’organisations politiques et syndicales.En face, la Préfecture rappelle inlassablement l’existence d’une législation pour le séjour des étrangers sur le sol français. Et qu’il n’est pas question de faire d’exception pour les Durand.