Toute l'année nous sommes ensemble, on s'appelle tous les soirs et on se considère comme des frères. On s'entraîne régulièrement à la fois sur la yole et sur le gommier et cette année nous sommes très motivés.
Ay Douvan a le monopole du coeur
Pourtant cette association qui existe depuis 15 ans bénéficiait de sponsors comme "Snack Élizé", "Blandin", "Datex" ou encore "Équip'pro" qui aujourd'hui ne les soutiennent plus.
Malgré tout, l'association reste combative et présente sur chaque tour. La présidente de l'association, Cécile Monrose se démène comme elle le peut pour obtenir des entretiens avec des entreprises et trouver des soutiens.
Elle assure recevoir de nombreux appels chaque année à la fin des tours. Mais ces potentiels partenaires proposent des accords de sponsoring avec des fonds insuffisants ou alors la laissent tomber au dernier moment.
"Au mois de mai dernier, l'une des entreprises qui nous avait contacté nous a dit que c'est la coupe du monde et qu'elle préfère miser sur cet évènement", dit-elle avec dépit.
Selon la présidente, les yoleurs prennent des initiatives, sont solidaires entre eux, cotisent pour rafistoler la même voile depuis six ans. Elle reste confiante et en est sûre, cette année les sponsors se manifesteront d’eux-mêmes.
Nous trouvons quelques entreprises pour nous sponsoriser, mais nous n’avons pas l’argent nécessaire pour financer tout le matériel… une petite voile coûte déjà 3000€ et il nous en faut au moins 10.
L'embarcation sudiste jouit d'un soutien sans faille comme en témoignent des supporters sur les réseaux sociaux et certains seraient tout à fait prêts à les aider financièrement.
Les yoleurs de Sainte-Anne, ont obtenu le maillot coup de coeur de la presse lors de l'hommage à Gabriel Gallion, le journaliste de France-Antilles aujourd'hui disparu, passionné de yoles.#TDY1ERE Je donne 1503,71 euros pour sponsoriser la yole Ay' Douvan !
— Bruno Thomas-Nelson (@BrThomas_Nelson) 2 août 2018
Les yoleurs d'Ay Douvan rivalisent avec les meilleurs, les "Mapipi" comme on les surnomme. Et il y a fort à parier qu'ils feront encore parler d'eux.