L’archidiacre anglican, James Palacious, a déclaré récemment que les Noirs bahaméens "recyclent la pauvreté", parce qu’ils ne contrôlent pas suffisamment le nombre d’enfants qu’ils mettent au monde.
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S’exprimant devant des centaines de personnes réunies à l’occasion d’une manifestation publique aux Bahamas, le responsable religieux a déclaré que les Noirs procréaient trop et comptaient trop sur le gouvernement pour tout faire à leur place. "Si les Noirs ne peuvent contrôler leur processus de reproduction, ils continueront de reproduire de la pauvreté et rien d’autre", a dit James Palacious."On est dans une société, où les riches deviennent plus riches et les pauvres font des enfants", a-t-il ajouté.
Les déclarations de l’archidiacre viennent faire écho à celles encore plus surprenantes d’un député de New Providence, quelques jours auparavant. Richard Lightbourn avait déclaré que l'État devrait envisager de « faire ligaturer les trompes des mères célibataires qui ne dépendent que des allocations pour élever leurs enfants ». Le gouvernement devrait aussi adopter, selon lui, des mesures déjà éprouvées dans plusieurs pays, comme la limitation à deux, du nombre d’enfants par mère célibataire. "Avec cette mesure, il y aura moins d’écoles à construire et moins de personnes en échec scolaire, arrivant sur le marché de l’emploi", croit ce député, convaincu que les mères de famille vivraient mieux, si elles n’avaient pas trop d’enfants à élever.
James Palacious a jugé "très regrettables", sur la forme, les propos de Richard Lightbourn – qui s’est excusé depuis –, mais il ne les a pas contestés, sur le fond. Il a même répété qu’il était tout à fait d'accord avec la position du député sur le fait que "les noirs bahaméens faisaient trop d’enfants".
L’Archidiacre a appelé les femmes qui n’ont pas les moyens d’assumer seule une famille nombreuse, à "faire une pause". "Dieu ne vous a pas mises sur terre, pour vous comporter comme des machines à bébés. Il vous a mises là, pour être des citoyennes productives pour ce pays", a-t-il conclu.
Les propos de James Palacious ne sont pas passés inaperçus, car ils visaient précisément la population noire bahaméenne. Celle-ci représentent pourtant 90% de la population totale de l’archipel. Pourquoi n’avoir pas parlé des bahaméens, tout simplement ? Comment expliquer cette référence à la couleur de la peau; alors qu’il est lui-même noir ? Est-ce un usage de langage aux Bahamas ? Difficile de l’interpréter.
Les déclarations de l’archidiacre viennent faire écho à celles encore plus surprenantes d’un député de New Providence, quelques jours auparavant. Richard Lightbourn avait déclaré que l'État devrait envisager de « faire ligaturer les trompes des mères célibataires qui ne dépendent que des allocations pour élever leurs enfants ». Le gouvernement devrait aussi adopter, selon lui, des mesures déjà éprouvées dans plusieurs pays, comme la limitation à deux, du nombre d’enfants par mère célibataire. "Avec cette mesure, il y aura moins d’écoles à construire et moins de personnes en échec scolaire, arrivant sur le marché de l’emploi", croit ce député, convaincu que les mères de famille vivraient mieux, si elles n’avaient pas trop d’enfants à élever.
James Palacious a jugé "très regrettables", sur la forme, les propos de Richard Lightbourn – qui s’est excusé depuis –, mais il ne les a pas contestés, sur le fond. Il a même répété qu’il était tout à fait d'accord avec la position du député sur le fait que "les noirs bahaméens faisaient trop d’enfants".
L’Archidiacre a appelé les femmes qui n’ont pas les moyens d’assumer seule une famille nombreuse, à "faire une pause". "Dieu ne vous a pas mises sur terre, pour vous comporter comme des machines à bébés. Il vous a mises là, pour être des citoyennes productives pour ce pays", a-t-il conclu.
Les propos de James Palacious ne sont pas passés inaperçus, car ils visaient précisément la population noire bahaméenne. Celle-ci représentent pourtant 90% de la population totale de l’archipel. Pourquoi n’avoir pas parlé des bahaméens, tout simplement ? Comment expliquer cette référence à la couleur de la peau; alors qu’il est lui-même noir ? Est-ce un usage de langage aux Bahamas ? Difficile de l’interpréter.