Le gouvernement de Barbade introduit de nouvelles taxes dans tous les secteurs de l’industrie de tourisme. Les hôtels et les compagnies aériennes sont les plus impactés. L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) demande au gouvernement de les retirer.
Barbade fait face à un taux de surendettement record. Depuis sa prise de pouvoir le 25 mai 2018, le nouveau premier ministre, Mia Mottley a annoncé son plan pour la transformation économique de Barbade. Le 11 juin dernier, les mesures ont été précisées. L’industrie de tourisme subira des nouvelles taxes. D’ici à 2020, la TVA sur l’industrie de tourisme augmentera de 7,5% à 15%.
Depuis le 1er juillet 2018, les hébergements sont concernés. Une taxe de 2,50 US $ par nuit est appliquée sur les chambres de classe B. 5,50 US $ est ajouté à la nuitée des hôtels de classe A. Pour les hôtels de luxe, la taxe est de 10 US $.
Les hébergements partagés comme les Airbnb sont désormais 10% plus chers. Les prestations des loueurs de voitures, les excursionnistes, les croisières, les services de restauration, les marinas et les spas sont taxées à hauteur de 2.5%.
La chaîne jamaïcaine, Sandals, annonce qu’elle va payer la taxe. Virgin Holidays la répercutera aux clients.
À partir d’octobre 2018, les passagers qui quittent Barbade vers les destinations internationales payeront une taxe aéroportuaire de 70 US $. Elle sera de 35 US $ pour les voyageurs qui font escale dans la caraïbe. L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) qui représente 290 compagnies aériennes demande au gouvernement barbadien d’annuler les taxes sur les passagers. Selon Peter Cerda, le vice-président de l’IATA, Barbade va perdre des clients.
"Nous pensons que ces taxes auront un impact négatif. Nous l’avons déjà vu ailleurs. Quand les taxes sont élevées, le nombre de passagers diminue. Les compagnies aériennes quittent l’escale".
Kerrie Symmonds, ministre du tourisme et du transport international de Barbade annonce que les mesures sont non-négociables. Il faut financer la rénovation des infrastructures aéroportuaires.
Selon le journal britannique, le Financial Times, la Barbade est le quatrième pays ayant la dette publique la plus importante, derrière le Japon, la Grèce et le Soudan.
Les hébergements sont d'abord taxés
Depuis le 1er juillet 2018, les hébergements sont concernés. Une taxe de 2,50 US $ par nuit est appliquée sur les chambres de classe B. 5,50 US $ est ajouté à la nuitée des hôtels de classe A. Pour les hôtels de luxe, la taxe est de 10 US $.
Les hébergements partagés comme les Airbnb sont désormais 10% plus chers. Les prestations des loueurs de voitures, les excursionnistes, les croisières, les services de restauration, les marinas et les spas sont taxées à hauteur de 2.5%.
Les réactions sont partagées
"C’est un scandale", déclare Amanda Matthews, du Designer Travel, qui organise les vacances de luxe à Barbade. "Je peux comprendre qu’il y ait une taxe sur des nouvelles réservations mais elle est imposée sur les clients qui ont réservé il y a un an".
La chaîne jamaïcaine, Sandals, annonce qu’elle va payer la taxe. Virgin Holidays la répercutera aux clients.
Les compagnies aériennes aussi concernées
À partir d’octobre 2018, les passagers qui quittent Barbade vers les destinations internationales payeront une taxe aéroportuaire de 70 US $. Elle sera de 35 US $ pour les voyageurs qui font escale dans la caraïbe. L’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) qui représente 290 compagnies aériennes demande au gouvernement barbadien d’annuler les taxes sur les passagers. Selon Peter Cerda, le vice-président de l’IATA, Barbade va perdre des clients.
"Nous pensons que ces taxes auront un impact négatif. Nous l’avons déjà vu ailleurs. Quand les taxes sont élevées, le nombre de passagers diminue. Les compagnies aériennes quittent l’escale".
Kerrie Symmonds, ministre du tourisme et du transport international de Barbade annonce que les mesures sont non-négociables. Il faut financer la rénovation des infrastructures aéroportuaires.
Selon le journal britannique, le Financial Times, la Barbade est le quatrième pays ayant la dette publique la plus importante, derrière le Japon, la Grèce et le Soudan.