En 2018, Bernard Edouard, le président du Medef Martinique, souhaite notamment favoriser l'investissement, faire fructifier la manne touristique, mieux dialoguer avec les parlementaires et formuler des propositions pour le "retour au pays".
Si l'année 2017 fut une année de transition, compte tenu des échéances politiques (présidentielle, législatives, sénatoriales), 2018 devrait être l'année pour favoriser l'investissement en Martinique. C'est l'un des souhaits de Bernard Edouard, le président du Medef, lors de sa présentation des voeux face à la presse mardi soir (9 janvier 2018), au siège de l'organisation, domaine de Montgérald à Fort-de-France.
Le patron des patrons martiniquais savoure comme bien d'autres, l'augmentation du nombre de touristes de croisière (la Martinique attend 350 escales et 650 000 croisiéristes cette saison). "Il convient de conforter cette bonne période, d'améliorer sans cesse l'accueil, faire preuve d'imagination pour garder le plus grand nombre de ces touristes", dit-il. Son organisation entend prendre toute sa place dans l'embellissement du secteur.
En 2018 le Medef veut saisir toutes les opportunités pour favoriser le développement du territoire, y compris lors des ateliers des Assises de l'Outre-mer.
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) qui avait pour objet le financement de l’amélioration de la compétitivité des entreprises n'a pas la faveur du nouveau gouvernement, "Il faut trouver autre chose", estime Bernard Edouard. Il compte sur le soutien des parlementaires martiniquais. Le Medef envisage de leur faire signer une convention de dialogue afin que politiques et acteurs économiques défendent mieux les intérêts martiniquais.
L'Insee vient de démontrer à quelle allure la Martinique se dépeuple. En 2015, l'île compte 380 877 habitants, soit 13 296 de moins qu’en 2010. Avec une population qui diminue dans deux communes sur trois, la Martinique se distingue des autres régions françaises. Elle est la région qui perd le plus d’habitants devant la Guadeloupe. À ce rythme là qui va occuper les empois disponibles dans moins de dix ans ? "L'idée du Medef est d'inciter les pouvoirs publics à créer des structures pour accueillir, dans tous les sens du terme, ceux qui souhaitent revenir en Martinique", explique le patron du Medef Martinique.
Conserver et fructifier la manne touristique
Le patron des patrons martiniquais savoure comme bien d'autres, l'augmentation du nombre de touristes de croisière (la Martinique attend 350 escales et 650 000 croisiéristes cette saison). "Il convient de conforter cette bonne période, d'améliorer sans cesse l'accueil, faire preuve d'imagination pour garder le plus grand nombre de ces touristes", dit-il. Son organisation entend prendre toute sa place dans l'embellissement du secteur.
Une convention de dialogue avec les parlementaires
En 2018 le Medef veut saisir toutes les opportunités pour favoriser le développement du territoire, y compris lors des ateliers des Assises de l'Outre-mer.
Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) qui avait pour objet le financement de l’amélioration de la compétitivité des entreprises n'a pas la faveur du nouveau gouvernement, "Il faut trouver autre chose", estime Bernard Edouard. Il compte sur le soutien des parlementaires martiniquais. Le Medef envisage de leur faire signer une convention de dialogue afin que politiques et acteurs économiques défendent mieux les intérêts martiniquais.
Qui va occuper les emplois dans moins de dix ans ?
L'Insee vient de démontrer à quelle allure la Martinique se dépeuple. En 2015, l'île compte 380 877 habitants, soit 13 296 de moins qu’en 2010. Avec une population qui diminue dans deux communes sur trois, la Martinique se distingue des autres régions françaises. Elle est la région qui perd le plus d’habitants devant la Guadeloupe. À ce rythme là qui va occuper les empois disponibles dans moins de dix ans ? "L'idée du Medef est d'inciter les pouvoirs publics à créer des structures pour accueillir, dans tous les sens du terme, ceux qui souhaitent revenir en Martinique", explique le patron du Medef Martinique.