Le tribunal de Grande Instance de Fort-de-France ordonne aux syndicalistes de la CSTM de libérer immédiatement les accès des dépôts des bus des villes du centre. La CSTM est aussi condamnée à payer 2000 euros d'astreinte par jour de blocage.
Une décision de justice pour libérer le réseau de transport public. Les militants de la CSTM qui bloquent les dépôts des bus Mozaïk et du TCSP depuis le 11 février 2019 étaient assignés à comparaître vendredi après-midi (22 février 2019), devant le tribunal des référés.
La juridiction a ordonné le déblocage des sites à Fort-de-France et du Lamentin afin que les bus et les BHNS puissent de nouveau circuler. La décision est assortie d'une astreinte de 2 000 euros par jour au cas où elle ne serait pas respectée.
"La CSTM a voulu démontrer qu'elle n'était pas à l'origine des blocages (...) Qu'elle était complètement étrangère à ces blocages. Le juge a considéré que la CSTM notamment, avait installé des piquets de grève et qu'il fallait sans délais libérer les accès dès la signification de l'ordonnance", soutient Maître Audrey Nicolas, l'avocate de la CFTU (Compagnie Foyalaise de Transports Urbain). "Nous avons privilégié d'abord le dialogue puisque nous avons reçu en permanence la CSTM pour lui dire systématiquement que nous n'avions pas la clé des déblocages du conflit qui existe entre ce syndicat et la structure Sotravom. Nous attendions donc cette décision de justice et nous ferons en sorte que les choses aillent au plus vite", déclare avec satisfaction Alain Alfred, président-directeur général de la CFTU.
La juridiction a ordonné le déblocage des sites à Fort-de-France et du Lamentin afin que les bus et les BHNS puissent de nouveau circuler. La décision est assortie d'une astreinte de 2 000 euros par jour au cas où elle ne serait pas respectée.
"La CSTM a voulu démontrer qu'elle n'était pas à l'origine des blocages (...) Qu'elle était complètement étrangère à ces blocages. Le juge a considéré que la CSTM notamment, avait installé des piquets de grève et qu'il fallait sans délais libérer les accès dès la signification de l'ordonnance", soutient Maître Audrey Nicolas, l'avocate de la CFTU (Compagnie Foyalaise de Transports Urbain). "Nous avons privilégié d'abord le dialogue puisque nous avons reçu en permanence la CSTM pour lui dire systématiquement que nous n'avions pas la clé des déblocages du conflit qui existe entre ce syndicat et la structure Sotravom. Nous attendions donc cette décision de justice et nous ferons en sorte que les choses aillent au plus vite", déclare avec satisfaction Alain Alfred, président-directeur général de la CFTU.