Le CHUM concentre encore ce mercredi 2 février les tensions de la journée de mobilisation de la veille, lancée par l'intersyndicale de la santé.
Les forces de l'ordre sont intervenues, le mardi 1 février, à la demande de la direction de l'établissement pour rétablir la libre circulation sur la plateforme hospitalière.
Les organisations syndicales USAM et UGTM avaient bloqué plusieurs points stratégiques de l'hôpital dès 5H30.
Ces personnes ont tenté d’interdire aux professionnels du CHUM de prendre leur service et ont bloqué l’entrée des véhicules des soignants et des patients sur le site ainsi que les approvisionnements nécessaires à la continuité des soins. L’accès direct aux urgences pédiatriques, gynécologiques et maternité a été empêché. Un médecin a été physiquement agressé, frappé à la tête, et des menaces inadmissibles ont été proférées.
Direction du CHUM - Communiqué
L’ARS a condamné les actes de violences commis, à l’hôpital Pierre Zobda-Quitman.
"Violences inacceptables", dit Jérôme Viguier, le directeur de l'ARS dans un communiqué, et qui "constituent une atteinte insupportable à l’engagement des professionnels de santé", dont certains auraient "été agressés", dit toujours l’ARS.
Des accusations démenties par l’intersyndicale.
Les syndicats USAM et UGTM qui poursuivent leur mobilisation contre l'obligation vaccinale donnent une autre version des faits.
Deux médecins au volant de leur véhicule ont foncé sur les agents mobilisés ce mardi 1er février 2022. D’agresseurs ils sont présentés comme des victimes par l’ARS et le CHUM. L’intersyndicale dénonce ce procédé utilisé de façon concomitante par deux administrations dont les dirigeants préfèrent se cacher plutôt que faire face à la situation catastrophique dans laquelle ils entrainent le secteur de la santé. L’ARS et le CHUM semblent plus que jamais soucieux de provoquer une division au sein de l’intersyndicale utilisent le mensonge et tentent de diaboliser deux organisations syndicales en les opposant aux autres.
Communiqué Intersyndicale santé Martinique
Sur la journée du mardi 1er janvier, Il n'y a pas eu d’affrontements directs entre les forces de l’ordre et les manifestants. Ces derniers ont été refoulés devant les urgences où ils ont organisé des prises de paroles.
Depuis plus d’une semaine, la blanchisserie ne fonctionne pas.
A l’origine de cette mobilisation : la réception des premières lettres de suspensions par les salariés non vaccinés. Les syndicats souhaitent l'ouverture des discussions sur les renouvellements de contrat, les conditions de travail et l’accès aux formations.