Des établissements scolaires sont bloqués depuis deux jours par les agents contractuels de la CTM. Les cours ne peuvent pas avoir lieu dans ces conditions. Du coup, parents et élèves sont mis devant le fait accompli. C'est le cas à la cité scolaire de la Pointe des Nègres à Fort-de-France.
Ce mardi (18 septembre), l'image est la même que celle d'hier. Les portails des lycées de la Pointe des Nègres sont fermés par des cadenas avec au-dessus les drapeaux de la CGTM et d’UNSA Territoriaux. Les abords de la cité scolaire sont calmes.
Parents et élèves se sont passés le mot grâce aux réseaux sociaux. "Il y a des gens qui sont passés en premier, ce matin vers 6h20", raconte Tom en Terminale S au Lycée Bellevue. "Ils ont envoyé une photo. Ils ont dit que c'était fermé. Donc personne n'a pris la peine de venir pour voir". Les voitures sont beaucoup moins nombreuses que d’habitude. En passant devant l’entrée, depuis leur véhicules, les parents jettent un coup d'oeil et repartent directement avec leurs enfants, sans s’arrêter.
Tous ne soutiennent pas le mouvement de grève des agents contractuels de la CTM. Car au bout de deux jours de blocage, le ras-le-bol des parents et des élèves est déjà palpable. Et pour les élèves de prépa, cela fait deux jours de perdus dans la préparation de leurs concours. D’ailleurs, le proviseur du lycée de Bellevue cherche des salles dans d’autres établissements scolaires pour accueillir les post-bac, le temps que le conflit se termine.Les établissements fermés : la cité scolaire de la pointe des nègres à Fort-de-France fermée, tout comme le collège Roger Castendet à coridon, celui de Terreville à Schoelcher, celui du Robert 3 et le collège Asselin de Beauville à Ducos.
Des collèges et lycées sont encore perturbés aujourd’hui et cela à cause de deux mouvements distincts : d’un côté celui menée par des syndicats de la fonction publique territoriale, l’UNSA et la CGTM pour défendre 40 anciens contractuels de la CTM et de l’autre, la mobilisation d’une partie des syndicats de l’éducation , à cause de la question des contrats aidés dont certains disparaissent même s’il y a eu des avancées.