Boire ou conduire, il faut choisir !

L’automobiliste a fait appel et les juges l'ont condamné à 600 euros d’amende et 6 mois de suspension de permis.
L’alcool au volant est un véritable fléau dans notre société. Et parfois, l'histoire peut aller très loin. Comme pour cet homme de France hexagonale qui s’est retrouvé devant la justice puis condamné suite à une délation.
Depuis le début de l’année, on n’a pas forcément besoin de se faire arrêter par un gendarme pour se faire verbaliser. Un radar, une caméra de vidéosurveillance ou plus surprenant une simple dénonciation peut suffire.
C’est la mésaventure qu’a vécue un automobiliste de Montpellier en 2009. L’homme en état d’ébriété rentre d’une soirée bien arrosée, accroche un véhicule garé près de son domicile. Conscient de sa maladresse, l’automobiliste prend soin de laisser son contact pour régler le problème avec le propriétaire.

Un témoin le dénonce auprès des gendarmes

Ce simple témoignage a suffi pour que cet automobiliste ait des problèmes. Il a d'abord été convoqué par les gendarmes avant que la justice ne s’empare de ce dossier. Le seul hic dans cette affaire, c’est qu’aucun contrôle d’alcoolémie n’a été effectué, ni par éthylotest ni par une prise de sang.
Et malgré l’absence de preuve concrète, l’automobiliste a été condamné à 300 euros d’amende et à 5 mois de suspension de permis. L’homme a fait appel et le mois dernier les juges ont eu la main plus lourde, 600 euros d’amende et 6 mois de suspension de permis.

C’est la première fois en France qu’un simple témoignage suffit à entraîner une condamnation pour conduite en état d’ébriété. Moralité celui qui conduit, ne boit pas