"Briser la parolite" et "agir" pour construire la Martinique recommandent les écologistes de l'association PUMA

Dans une tribune adressée à la presse dimanche 23 octobre 2022, l’association écologique PUMA (Pour Une Martinique Autrement), demande instamment aux élus locaux de taire leurs "cancans", face au changement climatique et ses dommages causés à l’environnement.

Par la voix de son président, l’association met notamment l’accent sur "les schémas d’urbanisme existants" qu’il faut repenser selon Florent Grabin.

Plus besoin de faire de démonstration pour tenter de convaincre les plus récalcitrants. Il y a URGENCE, la responsabilité de nos élus est engagée, finis les ‘’cancans’’. La CTM en charge de l’aménagement de notre territoire a demandé plus de pouvoir. Le moment est venu pour lui permettre de préserver nos biens, nos vies, notre économie.

Florent Grabin - président de l'association PUMA (Pour Une Martinique Autrement)

"Faut-il tout laisser à l’Etat ?"

Le gouvernement ne peut pas être seul aux commandes soutient entre les lignes PUMA, conformément aux souhaits des président des RUP (Régions Ultra-Périphériques) à la suite de l’appel de Fort-de-France.

Le président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique, Serge Letchimy, à l’origine de cette initiative, réclame entre autres "un nouveau cadre permettant la mise en œuvre   de politiques publiques conformes aux réalités de chacune de nos régions ".

Les exemples de la gestion des sargasses, du trait de côtes du Domaine Public Maritime (DPM), de l’économie, de l’accès à la commande publique, du chômage, des pesticides dans l’eau du robinet, de l’entretien des rivières...sont des éléments justifiants l’adaptation des textes législatifs et réglementaires que nos élus proposent dans le Congrès.

PUMA

"En termes de savoir-faire, nous avons localement les entreprises, les intelligences pour faire face à ce titanesque chantier" considère Florent Grabin.

Dans sa tribune, il implore donc les élus martiniquais "d’agir, pour repenser la construction". Le militant écologiste insiste : "Il y a une obligation d’action rapide de nos dirigeants pour briser la "parolite" dans l’intérêt général.