Brume de sable : comment se protéger des particules fines ?

Vue sur le Rocher du Diamant, enveloppé par la brume (3 février 2020)
La Martinique est ce lundi 3 février 2020 en alerte rouge. Une brume de sable sévit sur le territoire. Face à ce phénomène récurrent, peu de solutions semblent adaptées à nos modes de vie. Porter un masque anti-pollution est-il efficace pour se protéger contre les particules fines ?
La brume de sable s'installe avec sa horde de symptômes. Difficultés respiratoires, démangeaisons oculaires, sinus bouchés.

Les personnes fragiles doivent impérativement se protéger car le phénomène a de sérieuses conséquences sur la santé.
Mais à chaque pic de pollution, les messages sanitaires sont peu ou pas observés par la population. 
Difficile notamment d'éviter les déplacements sur les axes routiers et à leurs abords aux périodes de pointe pour ceux et celles qui travaillent.  


Certains cyclistes et piétons portent un masque anti-pollution!


Un remède inutile contre les particules les plus fines d'après une étude de l'ANSES (l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) réalisée en 2018. L’expertise a révélé l’insuffisance de données disponibles attestant d’un bénéfice pour la santé. 
Ainsi, si l’efficacité d’un masque testé en laboratoire peut s’avérer élevée, elle ne reflète pas pour autant l’efficacité en conditions réelles d’utilisation par la population en général.

Etude de l'ANSES protection pollution atmosphérique

Au final, pas de solution idéale à l'horizon sinon celle d'agir à la source de la pollution, en limitant les émissions polluantes pour réduire les impacts sanitaires.

Pour l'ONG (organisation non gouvernementale) Greenpeace, l'une des solutions serait de créer des systèmes de transports urbains durables.

Découvrez la cartographie mondiale de la pollution atmosphérique à partir de données de la NASA.