Les bus du réseau Mozaïk et le TCSP toujours à l'arrêt

Les arrêts de bus restent désespérément vides.
L’inspection du travail a remis son rapport sur la pratique du droit de retrait des salariés de la Compagnie Foyalaise de Transports Urbains ce lundi 19 novembre. Cet avis a conclu à la levée du droit d'alerte. Cependant le syndicat campe sur sa position et attend davantage de la direction.
L’inspection du travail a remis ce lundi matin (19 novembre) au syndicat et à la direction de la CFTU (Compagnie Foyalaise de Transports Urbains) le rapport dans lequel il précise les points qui relèvent effectivement d'un droit d’alerte. Mais aussi les raisons pour lesquels il peut désormais être levé.

"Après l'enquête faite par l'inspecteur la semaine dernière, il a examiné les situations de travail et a vu avec l'employeur les situations sur lesquelles il y avait un danger grave et imminent, les mesures à prendre. Et donc tout a été consigné par écrit et envoyé aujourd'hui. À partir du moment où les mesures qui pouvaient être prises rapidement sont prises, le droit de retrait tombe à la notification du rapport de l'inspecteur du travail", explique Monique Grimaldi, directrice des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi. 

Des engagements de la direction insuffisants pour le syndicat


(Re)voir le reportage de Jannick Dulio et William Zébina. 
Au cours d’une réunion exceptionnelle du CHSCT le 16 novembre, un certain nombre d’engagements ont été pris par le président directeur général Alain Alfred. Pour ce dernier, les conditions du droit de retrait ne sont pas justifiées. Il espère donc la reprise du travail le plus rapidement possible.

"Le travail doit reprendre puisque l'avis indique bien que pour cause de manque de formalisme et pour cause non réelle pour l'ensemble du personnel, le travail doit reprendre. Et c'est ce à quoi j'appelle l'ensemble des personnels de la CFTU de sorte qu’effectivement leur contrat puisse produire tous ces effets", insiste Alain Alfred. 

Cependant, les syndicats disent d’ores et déjà ne pas se contenter de promesse, mais attendent des actes concrets pour cesser le recours au droit de retrait.

Ainsi, après dix jours, la mobilisation se poursuit et aucun bus ne circule sur le réseau Mozaïk à Schoelcher, Fort-de-France, Saint-Joseph et le Lamentin.