"Après l'enquête faite par l'inspecteur la semaine dernière, il a examiné les situations de travail et a vu avec l'employeur les situations sur lesquelles il y avait un danger grave et imminent, les mesures à prendre. Et donc tout a été consigné par écrit et envoyé aujourd'hui. À partir du moment où les mesures qui pouvaient être prises rapidement sont prises, le droit de retrait tombe à la notification du rapport de l'inspecteur du travail", explique Monique Grimaldi, directrice des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi.
Des engagements de la direction insuffisants pour le syndicat
(Re)voir le reportage de Jannick Dulio et William Zébina.
Cependant, les syndicats disent d’ores et déjà ne pas se contenter de promesse, mais attendent des actes concrets pour cesser le recours au droit de retrait."Le travail doit reprendre puisque l'avis indique bien que pour cause de manque de formalisme et pour cause non réelle pour l'ensemble du personnel, le travail doit reprendre. Et c'est ce à quoi j'appelle l'ensemble des personnels de la CFTU de sorte qu’effectivement leur contrat puisse produire tous ces effets", insiste Alain Alfred.
Ainsi, après dix jours, la mobilisation se poursuit et aucun bus ne circule sur le réseau Mozaïk à Schoelcher, Fort-de-France, Saint-Joseph et le Lamentin.