La disparition de notre confrère créé un grand vide parmi ses collègues de Martinique La 1ère et au-delà, dans le monde de la presse dont il était un éminent représentant.
C’était Camille Alexandre.
Il fallait le voir entrer dans la salle de rédaction à la recherche d’une feuille de brouillon ou réclamer un stylo pour écrire son commentaire, quasiment chaque jour. Il fallait entendre sa voix qui le précédait, dans le couloir ou au-dehors, vous hélant pour vous saluer, quel que fut votre grade ou votre âge. Il fallait l’écouter vous livrer une information exclusive sur le monde politique, sa seconde passion.
Il fallait le voir dans ses tenues chamarrées pour passer à l’écran, s’attirant sourires amusés ou admiratifs. Il fallait le voir noircir d’une écriture généreuse ses innombrables cahiers grand format dans lesquels ils consignaient scrupuleusement résultats, classement, anecdotes.
C’était Camille Alexandre.
Il fallait l’entendre piaffer d’impatience quand il était retardé par une réunion tardive ou un collègue en retard. Toujours pressé d’aller à la rencontre des sportifs, sur leur terrain de jeu, ou de montrer ses images ou de proposer ses analyses. Doté d’une énergie physique et intellectuelle que d’autres plus jeunes ont oublié, il était animé par la passion. Passion pour son domaine de prédilection, le sport. Passion pour son métier, le journalisme de fait et d’analyse basée sur l’interprétation des faits. Passion pour sa Martinique, qu’il avait chevillée au corps et au cœur.
C’était Camille Alexandre.
Combien de discussions enfiévrées nous manqueront, portant sur les pronostics de telle élection ? Combien de rires tonitruants ne seront plus entendus dans les couloirs de Clairière ? Combien de feuilles de brouillon et de stylos ne seront plus offerts à cet hyperactif, brut de décoffrage souvent ? Combien d’expressions populaires ne seront plus détournées par cet insatiable curieux, rigoureusement informé de la marche du monde ?
Dorénavant, il nous manquera un Camille Alexandre, journaliste passionné, humble, sensible, acharné au travail, au service de son public.
Il fallait le voir entrer dans la salle de rédaction à la recherche d’une feuille de brouillon ou réclamer un stylo pour écrire son commentaire, quasiment chaque jour. Il fallait entendre sa voix qui le précédait, dans le couloir ou au-dehors, vous hélant pour vous saluer, quel que fut votre grade ou votre âge. Il fallait l’écouter vous livrer une information exclusive sur le monde politique, sa seconde passion.
Il fallait le voir dans ses tenues chamarrées pour passer à l’écran, s’attirant sourires amusés ou admiratifs. Il fallait le voir noircir d’une écriture généreuse ses innombrables cahiers grand format dans lesquels ils consignaient scrupuleusement résultats, classement, anecdotes.
C’était Camille Alexandre.
Il fallait l’entendre piaffer d’impatience quand il était retardé par une réunion tardive ou un collègue en retard. Toujours pressé d’aller à la rencontre des sportifs, sur leur terrain de jeu, ou de montrer ses images ou de proposer ses analyses. Doté d’une énergie physique et intellectuelle que d’autres plus jeunes ont oublié, il était animé par la passion. Passion pour son domaine de prédilection, le sport. Passion pour son métier, le journalisme de fait et d’analyse basée sur l’interprétation des faits. Passion pour sa Martinique, qu’il avait chevillée au corps et au cœur.
C’était Camille Alexandre.
Combien de discussions enfiévrées nous manqueront, portant sur les pronostics de telle élection ? Combien de rires tonitruants ne seront plus entendus dans les couloirs de Clairière ? Combien de feuilles de brouillon et de stylos ne seront plus offerts à cet hyperactif, brut de décoffrage souvent ? Combien d’expressions populaires ne seront plus détournées par cet insatiable curieux, rigoureusement informé de la marche du monde ?
Dorénavant, il nous manquera un Camille Alexandre, journaliste passionné, humble, sensible, acharné au travail, au service de son public.