Les bons scores réalisés au premier tour de la présidentielle profiteront-ils aux candidats aux législatives ? La question se pose, surtout que cela ne s’est pas encore produit en Martinique.
Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron sont sortis en tête chez nous le 23 avril dernier. Ce qui devrait placer en bonne position les candidats locaux à la députation ayant reçu l’investiture de La France insoumise et d’En Marche. Calcul logique que s’applique Mélenchon. Il se présente dans la circonscription où il a obtenu son meilleur résultat, à Marseille.
Cette dynamique peut-elle s’enclencher ici ? Le pari est lancé par les partisans de Mélenchon et de Macron. Ils espèrent capitaliser leur investissement durant la campagne. Mais ce serait bien la première fois que ce phénomène se produirait. Car pour être élu député de Martinique, il convient de disposer d’une forte implantation et d’une assise électorale.
Sur les 22 députés que nous avons envoyés à l’Assemblée nationale sous la Cinquième République, 21 détenaient un mandat de maire, d’adjoint au maire ou de conseiller général au moment où ils sont devenus parlementaires. Une seule exception, notable : Victor Sablé, élu en 1958. Il bénéficiait cependant d’une forte aura, ayant été sénateur et conseiller général après-guerre, avant une traversée du désert de dix ans.
Celles et ceux qui espèrent bénéficier des retombées des bons résultats des candidats à la présidentielle en ont pleinement conscience. De même qu’ils savent parfaitement que notre vie politique est partiellement déconnectée des rapports de force nationaux. Les reports de voix de la présidentielle vers les législatives ne se sont produits qu’une seule fois, en 1988, quand 4 députés de gauche ont été élus dans la foulée du second septennat de François Mitterrand. Ceci dit, le moment politique que nous vivons est exceptionnel et rempli d’imprévus. Alors, pourquoi ne pas faire mentir l’histoire ?
Cette dynamique peut-elle s’enclencher ici ? Le pari est lancé par les partisans de Mélenchon et de Macron. Ils espèrent capitaliser leur investissement durant la campagne. Mais ce serait bien la première fois que ce phénomène se produirait. Car pour être élu député de Martinique, il convient de disposer d’une forte implantation et d’une assise électorale.
Sur les 22 députés que nous avons envoyés à l’Assemblée nationale sous la Cinquième République, 21 détenaient un mandat de maire, d’adjoint au maire ou de conseiller général au moment où ils sont devenus parlementaires. Une seule exception, notable : Victor Sablé, élu en 1958. Il bénéficiait cependant d’une forte aura, ayant été sénateur et conseiller général après-guerre, avant une traversée du désert de dix ans.
Celles et ceux qui espèrent bénéficier des retombées des bons résultats des candidats à la présidentielle en ont pleinement conscience. De même qu’ils savent parfaitement que notre vie politique est partiellement déconnectée des rapports de force nationaux. Les reports de voix de la présidentielle vers les législatives ne se sont produits qu’une seule fois, en 1988, quand 4 députés de gauche ont été élus dans la foulée du second septennat de François Mitterrand. Ceci dit, le moment politique que nous vivons est exceptionnel et rempli d’imprévus. Alors, pourquoi ne pas faire mentir l’histoire ?