Le 1er août est la date officielle de l’abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques de la Caraïbe et d’Afrique, en 1833. Une date célébrée dans plusieurs pays de l’archipel.
Dans les anciennes colonies britanniques de l’archipel caraïbe, la date du 1er août 1833 demeure une référence historique fondatrice. C’est le jour décidé par le Parlement de Londres pour interdire définitivement le travail servile. Et cela, quinze ans avant son homologue français.
L’abolition de l’esclavage dans la Caraïbe britannique et en Afrique doit beaucoup à la mobilisation de la Société anti-esclavagiste de William Wilberforce, Thomas Clarkson et Thomas Fowell Buxton. Ils ont mis une trentaine d’années à convaincre les élites politiques et les milieux d’affaires de passer du travail gratuit au travail salarié. Les arguments économiques le disputaient aux principes philosophiques et au réalisme politique. Les abolitionnistes français, Victor Schoelcher notamment, se s’en sont inspirés.
L’émancipation britannique devait être graduelle, sur une durée de cinq ans, pour ne pas provoquer un choc économique brutal et une déstabilisation des institutions locales. Cependant, ce calendrier n’a pas pu être respecté. Ainsi, à Antigua, le gouverneur et les planteurs, les békés locaux, préfèrent une abolition immédiate et totale, effrayés par une déflagration générale.
Comme dans les possessions françaises, en parallèle de l’action des abolitionnistes, les esclaves et les nègres marrons n’ont jamais cessé de porter de sérieux coups de boutoir au système. Par exemple, en Jamaïque, le Capitaine Cudjoe a fondé une communauté de marrons, défendue durant quatre décennies contre les soldats anglais.
Résultante d’un long combat mené aussi bien dans les colonies que sur le terrain politique à Londres, l’abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques consacre la fin d’un système dont les effets, comme ailleurs, vont se prolonger durant plusieurs décennies.
L’abolition de l’esclavage dans la Caraïbe britannique et en Afrique doit beaucoup à la mobilisation de la Société anti-esclavagiste de William Wilberforce, Thomas Clarkson et Thomas Fowell Buxton. Ils ont mis une trentaine d’années à convaincre les élites politiques et les milieux d’affaires de passer du travail gratuit au travail salarié. Les arguments économiques le disputaient aux principes philosophiques et au réalisme politique. Les abolitionnistes français, Victor Schoelcher notamment, se s’en sont inspirés.
L’émancipation britannique devait être graduelle, sur une durée de cinq ans, pour ne pas provoquer un choc économique brutal et une déstabilisation des institutions locales. Cependant, ce calendrier n’a pas pu être respecté. Ainsi, à Antigua, le gouverneur et les planteurs, les békés locaux, préfèrent une abolition immédiate et totale, effrayés par une déflagration générale.
Comme dans les possessions françaises, en parallèle de l’action des abolitionnistes, les esclaves et les nègres marrons n’ont jamais cessé de porter de sérieux coups de boutoir au système. Par exemple, en Jamaïque, le Capitaine Cudjoe a fondé une communauté de marrons, défendue durant quatre décennies contre les soldats anglais.
Résultante d’un long combat mené aussi bien dans les colonies que sur le terrain politique à Londres, l’abolition de l’esclavage dans les colonies britanniques consacre la fin d’un système dont les effets, comme ailleurs, vont se prolonger durant plusieurs décennies.