Carême et monde de la nuit ne font pas (toujours) bon ménage

Malgré une évolution des mentalités, le carême reste une mauvaise période pour les discothèques. Certains établissements de nuit arrivent toutefois à limiter la casse, grâce à un changement de programmation.
Qu'il est loin le temps où les discothèques restaient fermées durant le carême ! Presque toutes ouvrent désormais à cette période. Une "évolution", selon Christian Boutant, délégué territorial de la Sacem.

Des discothèques vides

Problème : la clientèle ne suit pas. Conséquence : le chiffre d'affaires est en chute libre. Le propriétaire d'une boîte de nuit foyalaise évoque une baisse pouvant aller jusqu'à 80%. Ce qui l'oblige à faire des économies sur certains postes : nombre de barmen divisé par 3. Idem pour les vigiles. Le chef d'entreprise doit attendre généralement la mi-carême pour retrouver une activité "à peu près " normale.

Une programmation plus "soft"

Comptes au beau fixe, en revanche, à Tropiques Atrium, à Fort-de-France. Jamais l'établissement culturel n'a eu à constater une désertion du public, et cela malgré un changement de programmation. La direction adapte en effet, son offre à la période. En résumé, moins de concerts et de spectacles dansants, et plus de musique douce, classique ou spirituelle.