Tôt dans l’après-midi, de la Pointe Marin en passant par les rues du bourg de Sainte-Anne, une foule bigarrée et intergénérationnelle a pris possession des lieux.
Dans une ambiance conviviale, les organisateurs, les conseillers municipaux en charge de la culture et les agents de la sécurité s’affairent pour donner le meilleur au public. La police assure de son côté le contrôle et la place de chaque groupe pour la réussite de la manifestation.
De nombreux touristes (Canada, USA, France hexagonale, Belgique) discutent avec la population et s’intéressent aux us et coutumes de l'île.
Nous avons attendus plus d'une heure. Mais ce carnaval répond à nos attentes ; il y a des groupes, de la musique et tout le monde sourit et est heureux ; la dimension est grande.
Alice, toutriste canadienne
Du retard à l'allumage
Après une heure trente d’attente, les touristes commençaient à s’impatienter, quand soudain le premier groupe arrive de la Pointe du Marin. Ce sont les èleves de "K'Bich Street Band".
Puis, tour à tour, les troupes se sont succèdés : parmi eux, "Karnival All Stars" du François, "Gwanaval" de Fort-de-France, "Otantik Gérikan Bass" du Robert, "Ou Za Konèt" du Diamant, "I Bon Kon Sa", "Nou Sa Fey" de Sainte- Anne, ou encore "Le Point G" de Rivière-Pilote, ont assuré dans un tohu-bohu, une déferlante de sonorités pour saluer sa majesté Vaval.
C'est un bilan positif, même si nous avons eu du retard. Certains groupes n'ont pas pu arriver à l'heure à cause du trajet. Dans l'ensemble, nous sommes satisfaits. Le conseil municipal et son maire ont tout fait pour satisfaire la population et les visiteurs. L'objectif est atteint ; beaucoup de touristes en cette période de haute saison ont découvert notre culture. Sur le plan économique, les commerçants ont pu jouir de ce moment festif. L'économie, la culture, l'échange et le tourisme sont les gagnants de ce "Boudoum Festival".
Bruno Bonnard - conseiller à la municipalité de Sainte-Anne