Les membres de l'AVCA (l'Association des Victimes de la Catastrophe Aérienne du 16 août 2005) et leurs avocats, réunis lundi soir (12 novembre 2018), à Fort-de-France, se disent prêts à saisir la Cour européenne de justice pour connaître la vérité.
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Où en est l'AVCA avec la justice ? L'Association des Victimes de la Catastrophe Aérienne du 16 août 2005, à Maracaïbo, au Venezuela, organisait une conférence de presse lundi soir (12 novembre 2018 à Fort-de-France), pour faire le point.
Le mois dernier, les juges avaient reconnu que la surcharge de l'avion avait provoqué sa chute. Mais ils n'ont pas ordonné un supplément d'enquête. Selon les avocats, la justice ne va pas jusqu'au bout de sa décision.Au-delà des échanges parfois très techniques entre les avocats et les familles, dans la salle, chacun a son avis sur le contexte de l'enquête judiciaire. "Moi je pense que c'est une affaire qui a pris naissance à l'époque où la Colombie et la France étaient en relation lors de l'affaire Ingrid Betancourt (...) Et que beaucoup de choses ont dû être cachées pour ne pas aller plus loin. Pour ne pas mettre les gouvernements en difficulté", estime Pierre Baudin, un sympathisant de l'AVCA.
Le mois dernier, les juges avaient reconnu que la surcharge de l'avion avait provoqué sa chute. Mais ils n'ont pas ordonné un supplément d'enquête. Selon les avocats, la justice ne va pas jusqu'au bout de sa décision.Au-delà des échanges parfois très techniques entre les avocats et les familles, dans la salle, chacun a son avis sur le contexte de l'enquête judiciaire. "Moi je pense que c'est une affaire qui a pris naissance à l'époque où la Colombie et la France étaient en relation lors de l'affaire Ingrid Betancourt (...) Et que beaucoup de choses ont dû être cachées pour ne pas aller plus loin. Pour ne pas mettre les gouvernements en difficulté", estime Pierre Baudin, un sympathisant de l'AVCA.
L'AVCA décide d'aller demander les raisons du crash de 2005 à un niveau plus élevé.
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