Les discussions reprennent aujourd'hui (mercredi 30 août), au Parc Naturel de Martinique. Elles avaient débuté la semaine dernière à propos de la situation des salariés de la structure, et sur le cas du directeur général des services sous la menace d’un entretien préalable avant licenciement.
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Au cours du dernier week-end, la CDMT (Centrale Démocratique Martiniquaise du Travail), avait haussé le ton, s’étonnant de la lenteur de Louis Boutrin, le président du Parc Naturel de Martinique, dans sa volonté de régler les problèmes soulevés par les salariés.
La CDMT avait reproché au président, de tarder à fixer une seconde date de discussion. C’est désormais chose faite, et dans son courrier d’invitation, Louis Boutrin rappelle à la centrale qu’elle n’est pas représentative au sein de la structure, sans toutefois refuser le contact.
Mouvement contagieux ?
Louis Boutrin sait surtout que l'offensive de la CDMT est contagieuse. Le syndicat a le soutien d'autres organisations : FO et la CGTM. Les trois centrales syndicales seront ensemble, jeudi après-midi, pour faire le point sur la situation du Parc, avec la menace d’un préavis de grève pour vendredi matin.
La CDMT reste ferme sur ses positions : abandonner une fois pour toute l’idée du licenciement de Ronald Brithmer, le directeur du Parc, accusé par le président, d’insubordination. La centrale ne veut même pas entendre parler de simple avertissement comme cela a été évoqué la semaine dernière.
La CDMT reste ferme sur ses positions : abandonner une fois pour toute l’idée du licenciement de Ronald Brithmer, le directeur du Parc, accusé par le président, d’insubordination. La centrale ne veut même pas entendre parler de simple avertissement comme cela a été évoqué la semaine dernière.
Louis Boutrin devrait "soigner sa relation à l'autre"
La CDMT veut aussi poursuivre les discussions sur la situation plus globale des agents du Parc et la gestion financière de la structure. Ses dirigeants l'affirment : l’état actuel du Parc date de plusieurs mandatures et il faudra du temps pour tout régler. Louis Boutrin ne serait donc pas responsable de tout, "si ce n’est qu’il devrait apprendre à s’adresser différemment aux gens. Son attitude, son arrogance, vis-à-vis des salariés sont devenues la goutte d’eau qui ont fait déborder le vase", disent certains salariés. C’est ce que la CDMT entend dire à Louis Boutrin, "zié dan zié", tout au long des discussions qui pourraient être longues.