Confronté à une fuite des clients depuis une quinzaine d'années, le centre-ville de Fort-de-France peine à trouver un second souffle. La mairie se dit, pourtant, certaine, d'inverser la tendance.
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C'est devenu, au fil des ans, une évidence: le centre-ville de Fort-de-France n'attire plus autant les clients qu'auparavant. Un déclin observable depuis le début des années 2000.
L'une de ses propositions: rallonger les horaires d'ouverture jusqu'à 19h, pour faire venir ou revenir les classes aisées. Autre piste à l'étude: celle donnant la possibilité à la municipalité de faire jouer son droit de préemption. Concrètement, elle rachète des locaux pour ensuite y installer des commerces qu'elle aura choisis. Cette mesure vise à favoriser l'émergence d'activités qui n'existent pas ou peu dans le centre-ville.
Parallèlement, Fort-de-France s'apprête à participer à deux programmes de rénovation urbaine financés par l'Etat et la Caisse des Dépôts qui doivent changer en profondeur le visage de la ville. Premiers résultats attendus dans trois ans.
Un chiffre d'affaires en chute libre
Les causes sont connues: manque de places de parking, offre commerciale insuffisante, concurrence des centres commerciaux et des ventes sur Internet...Résultat: les pertes sont considérables. Un commerçant, installé dans le centre-ville depuis plusieurs dizaines d'années, dit avoir vu son chiffre d'affaires chuter de 60%. Et il n'est, sans doute, pas le seul dans ce cas. Ce qui participe, aussi, à la fuite des professionnels. Ces dernières années, des commerçants, qui ont voulu s'établir à Foyal, ne sont pas restés plus de six mois.Des fermetures en soirée ?
Malgré ce constat d'échec, la mairie ne désespère pas. Elle croit, dur comme fer, à un retour des martiniquais dans le chef-lieu. Elle en appelle à la responsabilité des commerçants.L'une de ses propositions: rallonger les horaires d'ouverture jusqu'à 19h, pour faire venir ou revenir les classes aisées. Autre piste à l'étude: celle donnant la possibilité à la municipalité de faire jouer son droit de préemption. Concrètement, elle rachète des locaux pour ensuite y installer des commerces qu'elle aura choisis. Cette mesure vise à favoriser l'émergence d'activités qui n'existent pas ou peu dans le centre-ville.
Parallèlement, Fort-de-France s'apprête à participer à deux programmes de rénovation urbaine financés par l'Etat et la Caisse des Dépôts qui doivent changer en profondeur le visage de la ville. Premiers résultats attendus dans trois ans.