Ce dimanche 21 juillet 2019, des anciens combattants et des représentants de la communauté juive, ont été salués par le Préfet de région, pour la journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux "Justes" de France.
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Cette matinée du souvenir a été ponctuée par un dépôt de gerbes devant la plaque commémorative historique, sur la place Abbé Grégoire aux Terres-Sainville à Fort-de-France.
Instituée par le décret n° 93-150 du 3 février 1993 et la Loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000, cette journée est fixée au 16 juillet, si c'est un dimanche, ou au dimanche suivant. Elle correspond à la date anniversaire des rafles des 16 et 17 juillet 1942 (durant la seconde guerre mondiale), au cours desquelles près de 13 000 personnes furent arrêtées dans Paris et sa banlieue, dont plus de 8 000 furent regroupées au Vélodrome d'Hiver (le Vél' d'Hiv) avant d'être déportées. Une trentaine de personnes étaient présentes à cette commémoration, mais 77 ans après le drame, l’inquiétude demeure au sein de la communauté juive. Voici quelques réactions de juifs et non juifs recueillies lors de la cérémonie.
Selon le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), "un Juste, c’est d'abord une personne physique. Il ne peut pas s’agir ni d’un groupe de gens, ni d’une institution. Une personne physique donc, non juive, qui - au péril de sa vie et/ou de celles des siens - a sauvé ou aider à sauver un ou plusieurs Juif(s) pendant la guerre, sans contrepartie".
En France, plus de 3400 personnes ont reçu le titre honorifique de Juste parmi les Nations. Franck Robine, le préfet de Martinique, est revenu sur cette période sombre de la seconde guerre mondiale.
Pour en savoir plus :
Loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 : www.legifrance.gouv.fr
Fondation pour la mémoire de la Shoah : www.fondationshoah.org
Instituée par le décret n° 93-150 du 3 février 1993 et la Loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000, cette journée est fixée au 16 juillet, si c'est un dimanche, ou au dimanche suivant. Elle correspond à la date anniversaire des rafles des 16 et 17 juillet 1942 (durant la seconde guerre mondiale), au cours desquelles près de 13 000 personnes furent arrêtées dans Paris et sa banlieue, dont plus de 8 000 furent regroupées au Vélodrome d'Hiver (le Vél' d'Hiv) avant d'être déportées. Une trentaine de personnes étaient présentes à cette commémoration, mais 77 ans après le drame, l’inquiétude demeure au sein de la communauté juive. Voici quelques réactions de juifs et non juifs recueillies lors de la cérémonie.
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Selon le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), "un Juste, c’est d'abord une personne physique. Il ne peut pas s’agir ni d’un groupe de gens, ni d’une institution. Une personne physique donc, non juive, qui - au péril de sa vie et/ou de celles des siens - a sauvé ou aider à sauver un ou plusieurs Juif(s) pendant la guerre, sans contrepartie".
En France, plus de 3400 personnes ont reçu le titre honorifique de Juste parmi les Nations. Franck Robine, le préfet de Martinique, est revenu sur cette période sombre de la seconde guerre mondiale.
Le préfet Franck Robine
Pour en savoir plus :
Loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000 : www.legifrance.gouv.fr
Fondation pour la mémoire de la Shoah : www.fondationshoah.org