Certains téléphones affichent "Guadeloupe" alors même qu’il s’agit d’un appel d’un numéro martiniquais. Le Comité Martiniquais du Tourisme (CMT), s'insurge contre l’ARCEP, le gendarme des communications en France.
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Certains téléphones affichent "Guadeloupe" alors même qu’il s’agit d’un appel d’un numéro martiniquais. Déjà en janvier 2018, Yan Monplaisir, le vice-président Assemblée de Martinique,avait demandé des explications à Orange. Et aujourd’hui, c'est au tour du Comité Martiniquais du Tourisme de demander des comptes à L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), l'ARCEP.
Pour le CMT, l’ARCEP doit rapidement trouver une solution à ce problème qui dure depuis plusieurs mois. Côté opérateurs, on explique la situation en disant qu’il a fallu lancer le réseau mobile aux Antilles-Guyane, il y a vingt ans, et c’est la Guadeloupe qui a été choisi comme porte d’entrée.
La situation est problématique pour Yan Monplaisir qui insiste sur "le préjudice significatif ", notamment pour les professionnels. Pour l’instant, ces conséquences économiques ne sont pas quantifiées. D’ailleurs seront-elles quantifiables ?
Avec ces téléphones qui affichent Guadeloupe alors que les appels sont passés en Martinique par des numéros locaux, c’est comme si l’île était un sous-territoire de l’archipel voisin. C’est l’impression du vice-président de l’Assemblée qui veut absolument protéger la marque "Martinique". Ça tombe bien, c’est le bon moment…
L’Autorité de régulation des communications vient de terminer une consultation pour changer l’affichage. La solution proposée par les opérateurs, ce serait d’utiliser l’appellation "Antilles-Guyane". Ce qui ne satisfait pas le CMT. Dans un courrier, ses dirigeants estiment que cela irait contre "des principes d’égalité, de liberté et d’identité de la collectivité de Martinique".
Pour le CMT, l’ARCEP doit rapidement trouver une solution à ce problème qui dure depuis plusieurs mois. Côté opérateurs, on explique la situation en disant qu’il a fallu lancer le réseau mobile aux Antilles-Guyane, il y a vingt ans, et c’est la Guadeloupe qui a été choisi comme porte d’entrée.
La situation est problématique pour Yan Monplaisir qui insiste sur "le préjudice significatif ", notamment pour les professionnels. Pour l’instant, ces conséquences économiques ne sont pas quantifiées. D’ailleurs seront-elles quantifiables ?
Un problème d'identification du territoire Martinique
Avec ces téléphones qui affichent Guadeloupe alors que les appels sont passés en Martinique par des numéros locaux, c’est comme si l’île était un sous-territoire de l’archipel voisin. C’est l’impression du vice-président de l’Assemblée qui veut absolument protéger la marque "Martinique". Ça tombe bien, c’est le bon moment…
L’Autorité de régulation des communications vient de terminer une consultation pour changer l’affichage. La solution proposée par les opérateurs, ce serait d’utiliser l’appellation "Antilles-Guyane". Ce qui ne satisfait pas le CMT. Dans un courrier, ses dirigeants estiment que cela irait contre "des principes d’égalité, de liberté et d’identité de la collectivité de Martinique".