Même à quai, les émissions des bateaux de croisière contiennent des taux surélevés de dioxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de CO2. Selon des experts, un paquebot serait responsable d’une pollution atmosphérique semblable à celle dégagée par un million de voitures par jour.
Dans la Caraïbe, les paquebots sont de retour pour une nouvelle saison. Plusieurs enquêtes affirment qu’ils sont de grands pollueurs atmosphériques. Selon la chaîne britannique Channel 4, ces navires émettent des particules ultrafines qui peuvent pénétrer les poumons et entrer directement dans la circulation sanguine.
Ces particules contiennent du dioxyde de soufre (SO2), de l’oxyde d’azote (NOx), et du CO2. Le dioxyde de soufre et l’oxyde d’azote sont nocifs. Ils affectent les yeux, la gorge et les voies respiratoires.
C’est le fioul lourd, le carburant des paquebots, qui est la source de cette pollution. Composé de 3,5% de souffre, il coûte moins cher que d’autres types de diesel moins polluants. Selon des études, certains bateaux de croisière émettent autant de particules par jour qu’un million de voitures.
Ce fioul propulse le navire et maintien en marche tous les systèmes électriques, de la climatisation aux machines à sous dans des casinos. Durant les escales, les bateaux de croisière maintiennent une alimentation énergétique continue. Une équipe de l’émission Thalassa a constaté que la pollution émise par les paquebots se propage aux villes portuaires.
À partir de 2020, l’OMI, l’Organisation Maritime Internationale exige aux navires de réduire les émissions de dioxyde de souffre. Le taux ne doit pas dépasser le 0,5%, au lieu du 3,5% en ce moment.
Selon une enquête menée par le Guardian, pour respecter le délai, des compagnies de croisière installent des 'scrubbers' (des épurateurs d’échappement), pour nettoyer le fioul lourd. Seul problème, l’eau sale des scrubbers est jetée dans la mer.
La CLIA, l’Association International des Compagnies de Croisières défend l’utilisation des scrubbers, même sur les nouveaux navires.
L’association annonce également que des grandes compagnies de croisière comme Carnival, MSC Cruises et Royal Caribbean ont commandé des nouveaux navires propulsés au GNL (Gaz Naturel Liquéfié), un carburant dit propre. Il n’existe que 22 ports au monde dotés d’une alimentation en GNL dont 3 sont situés dans la zone Caraïbe, en République Dominicaine, au Panama et en Floride.
Ces particules contiennent du dioxyde de soufre (SO2), de l’oxyde d’azote (NOx), et du CO2. Le dioxyde de soufre et l’oxyde d’azote sont nocifs. Ils affectent les yeux, la gorge et les voies respiratoires.
Les paquebots consomment du fioul lourd
C’est le fioul lourd, le carburant des paquebots, qui est la source de cette pollution. Composé de 3,5% de souffre, il coûte moins cher que d’autres types de diesel moins polluants. Selon des études, certains bateaux de croisière émettent autant de particules par jour qu’un million de voitures.
Ce fioul propulse le navire et maintien en marche tous les systèmes électriques, de la climatisation aux machines à sous dans des casinos. Durant les escales, les bateaux de croisière maintiennent une alimentation énergétique continue. Une équipe de l’émission Thalassa a constaté que la pollution émise par les paquebots se propage aux villes portuaires.
Les nouvelles normes à partir de 2020
À partir de 2020, l’OMI, l’Organisation Maritime Internationale exige aux navires de réduire les émissions de dioxyde de souffre. Le taux ne doit pas dépasser le 0,5%, au lieu du 3,5% en ce moment.
Selon une enquête menée par le Guardian, pour respecter le délai, des compagnies de croisière installent des 'scrubbers' (des épurateurs d’échappement), pour nettoyer le fioul lourd. Seul problème, l’eau sale des scrubbers est jetée dans la mer.
La CLIA, l’Association International des Compagnies de Croisières défend l’utilisation des scrubbers, même sur les nouveaux navires.
L’association annonce également que des grandes compagnies de croisière comme Carnival, MSC Cruises et Royal Caribbean ont commandé des nouveaux navires propulsés au GNL (Gaz Naturel Liquéfié), un carburant dit propre. Il n’existe que 22 ports au monde dotés d’une alimentation en GNL dont 3 sont situés dans la zone Caraïbe, en République Dominicaine, au Panama et en Floride.