Hervé Etilé est poussé vers la sortie à la Chambre de Métiers. Le bureau vient de demander à son actuel 1er vice-président de démissionner de son poste, suite à de récentes prises de position jugées irresponsables. Décision contestée par l’intéressé.
Tout part d’un message posté le 28 avril dernier, après une manifestation d’artisans d’art à Saint-Pierre. Sur un groupe de discussion où figurent une centaine d’adhérents de la Chambre de Métiers, Hervé Étilé félicite les exposants et réclame un engagement plus franc de l’organisation en faveur du BTP (Bâtiment et travaux publics), qu’il représente…
Dans le viseur d’Hervé Étilé : le président de la Chambre, Henri Salomon, qu’il accuse d’autoritarisme. Malgré des excuses et des séances d’explications avec le président, le couperet tombe. Le bureau réclame la tête d’Hervé Étilé lors d’une réunion à la Chambre, deux semaines plus tard.
En plus des propos désobligeants d’Hervé Étilé sur la Chambre, le bureau lui reproche ses prises de position politiques. Comme ce jour où il critique publiquement le projet de viaduc de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) à Schœlcher. Une déclaration d’autant moins bien vue qu’elle vient d’un homme encarté à Péyi-A, le tout nouveau parti du député Jean-Philippe Nilor. Ce qui risque de compliquer le travail de collaboration entre la Chambre et la Collectivité.
Cette demande pressante de démission est contestée par l’intéressé, autant sur le fond que sur la forme. Hervé Étilé a jusqu’au début de la semaine prochaine pour donner sa réponse. Il devrait démissionner.
Lors de la précédente mandature, il avait déjà remis son tablier, avant de faire son retour après l’entrée en fonction d’Henri Salomon.
Dans le viseur d’Hervé Étilé : le président de la Chambre, Henri Salomon, qu’il accuse d’autoritarisme. Malgré des excuses et des séances d’explications avec le président, le couperet tombe. Le bureau réclame la tête d’Hervé Étilé lors d’une réunion à la Chambre, deux semaines plus tard.
Des prises de positions politiques sévèrement jugées
En plus des propos désobligeants d’Hervé Étilé sur la Chambre, le bureau lui reproche ses prises de position politiques. Comme ce jour où il critique publiquement le projet de viaduc de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) à Schœlcher. Une déclaration d’autant moins bien vue qu’elle vient d’un homme encarté à Péyi-A, le tout nouveau parti du député Jean-Philippe Nilor. Ce qui risque de compliquer le travail de collaboration entre la Chambre et la Collectivité.
Cette demande pressante de démission est contestée par l’intéressé, autant sur le fond que sur la forme. Hervé Étilé a jusqu’au début de la semaine prochaine pour donner sa réponse. Il devrait démissionner.
Lors de la précédente mandature, il avait déjà remis son tablier, avant de faire son retour après l’entrée en fonction d’Henri Salomon.