Championnats du monde de cyclisme sur piste en Ecosse : le martiniquais Melvin Landerneau tentera de décrocher un titre

L’espace de quelques jours, la ville de Glasgow en Écosse sera l’épicentre de la planète cyclisme sur piste. Pour la première fois de l’histoire, toutes les disciplines de ce sport vont se dérouler à la même période et sur le même lieu.

À moins d'un an des Jeux Olympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août 2024), ces mondiaux s'avèrent cruciaux dans la quête de points pour les qualifications.

Ces mondiaux sont plus importants que ceux de l'année dernière. Sur cette épreuve, on peut marquer énormément de points pour la qualification olympique par rapport aux autres compétitions de la saison.

Grégory Baugé - entraîneur de l'équipe de France de sprint

Le réunionnais Donavan Grondin s’est aligné dès ce jeudi 3 août avec l'espoir de décrocher un 3^e titre mondial dans la discipline, mais il n’a pas réussi son pari cette fois. Il a terminé à la 5e place du scratch, spécialité dont il a été champion du monde en 2021.

Par contre, son collègue martiniquais devra lui, faire ses preuves. Melvin Landerneau n’a pas encore remporté de médaille, mais il n’est pas passé loin l’année dernière à Saint-Quentin-en-Yvelines, en décrochant l’argent sur l’épreuve du kilomètre. Absent de longs mois cette saison, Melvin n’aborde pas cette édition dans les mêmes conditions.

Ma préparation n’a pas été optimale, ni très longue parce que j’ai repris la piste, il y a environ deux mois, mais ça va. Après, si je suis sélectionné, c’est que le staff me fait confiance et qu’il sent que je peux performer.

Melvin Landerneau

Son entraîneur en équipe de France, le Guadeloupéen Grégory Baugé, constate une montée en puissance de son coureur. "Melvin, je le sens de mieux en mieux, il a eu une saison un peu tronquée, il a fallu faire un peu de réathlétisations, mais ça va. Sa forme va continuer de monter. Mais comme je le dis souvent, rien ne remplace la compétition", prévient l’ancien champion du monde de sprint.

Même à court de rythme, le martiniquais ne part pas battu et croit en ses chances. "Ça va être compliqué, mais je vise toujours le podium". Aligné sur une seule épreuve, le kilomètre, mais qui ne sera pas aux programmes des Jeux Olympiques de Paris 2024, le coureur devrait se tourner vers d'autres disciplines dans les mois à venir.

À l'approche de l'Olympiade parisienne, ces championnats du monde en terre écossaise s'annoncent très élevés. Les deux Ultramarins engagés s'attendent donc à une lutte féroce. Mais comme l'écrit Corneille dans le Cid, "à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".