Un demi-siècle après sa disparition tragique, Che Guevara continue d’être considéré comme une référence par de nombreux militants sur la planète entière.
Ernesto Rafael Guevara de la Serna, surnommé Che Guevara, est devenu l’un des personnages mythiques les plus connus de par le monde. Pourtant, hormis Cuba, sa patrie d’adoption et la Bolivie, où sa vie s’est conclue tragiquement, le 50e anniversaire de sa disparition n’a pas été célébré.
Probablement à cause de ses méthodes. Il n’a pas convaincu les communistes de Bolivie ni les maquisards du Congo de développer la guérilla, cette tactique consistant à harceler l’armée d’un pays pour déstabiliser le régime. Le modèle de la révolution cubaine n’a guère connu de succès hors ses frontières.
Libre à nous de contester son autoritarisme radical du temps où il était ministre de l’Industrie à Cuba. Justice expéditive, condamnations à mort par dizaines sans tribunal, crispation sur ses principes lui étaient reprochés. Fidel Castro s’en est détourné, lui permettant de s’en aller de La Havane.
Libre à nous de contester son obsession de vouloir faire le bonheur des peuples contre leur volonté, dans une quête éperdue de liberté, quitte à choisir une voie tragique et héroïque à la fois, suicidaire et utopique aussi. Pour autant, un demi-siècle après son assassinat, les fondements de son engagement révolutionnaire sont-ils obsolètes ? Sa dénonciation de l’impérialisme et notamment l’asservissement économique de vastes zones du monde et l’uniformisation culturelle ont elle vraiment disparues ? La domination du monde par une hyper-puissance est-elle une légende ?
Sans donner quitus aux méthodes de Che Guevara, il reste que les idéaux auxquels il a voué sa vie demeurent pour beaucoup de militants, de par le vaste monde, un point de départ d’une réflexion et d’une mobilisation pour l’émancipation des peuples opprimés. La révolution serait-elle l’avenir de l’humanité ?
Probablement à cause de ses méthodes. Il n’a pas convaincu les communistes de Bolivie ni les maquisards du Congo de développer la guérilla, cette tactique consistant à harceler l’armée d’un pays pour déstabiliser le régime. Le modèle de la révolution cubaine n’a guère connu de succès hors ses frontières.
Libre à nous de contester son autoritarisme radical du temps où il était ministre de l’Industrie à Cuba. Justice expéditive, condamnations à mort par dizaines sans tribunal, crispation sur ses principes lui étaient reprochés. Fidel Castro s’en est détourné, lui permettant de s’en aller de La Havane.
Libre à nous de contester son obsession de vouloir faire le bonheur des peuples contre leur volonté, dans une quête éperdue de liberté, quitte à choisir une voie tragique et héroïque à la fois, suicidaire et utopique aussi. Pour autant, un demi-siècle après son assassinat, les fondements de son engagement révolutionnaire sont-ils obsolètes ? Sa dénonciation de l’impérialisme et notamment l’asservissement économique de vastes zones du monde et l’uniformisation culturelle ont elle vraiment disparues ? La domination du monde par une hyper-puissance est-elle une légende ?
Sans donner quitus aux méthodes de Che Guevara, il reste que les idéaux auxquels il a voué sa vie demeurent pour beaucoup de militants, de par le vaste monde, un point de départ d’une réflexion et d’une mobilisation pour l’émancipation des peuples opprimés. La révolution serait-elle l’avenir de l’humanité ?