Chlordécone : les ouvriers antillais veulent une prise en charge

Les ouvriers de la banane sont les plus touchés par le scandale du chlordécone.
Les ouvriers de Guadeloupe et Martinique sont les grands oubliés de la prise en charge du chlordécone. Ils sont les plus atteints pour avoir semé le produit au pied des bananiers. Ils demandent réparation par le biais de leurs syndicats.
Les ouvriers agricoles veulent une prise en compte des maladies liées à leur exposition au chlordécone. C'est ce qu'ils ont dit samedi matin (10 mars 2018),  lors d'une conférence de presse à la maison des syndicats à Fort-de-France. 

CGTM de Martinique et CGTG de Guadeloupe étaient réunis pour exposer les mêmes revendications en présence d'un médecin qui a commencé à prescrire des examens de chlordécone aux personnes atteintes de cancer. Les témoignages sont édifiants.

(Re)voir le reportage de Cecile Marre et de Patrick Jean Guitteaud
Les CGT de Guadeloupe et de Martinique unis pour la prise en charge des ouvriers atteints par le chlordécone. ©martinique