Le Sénateur Maurice Antiste est intervenu mardi dans le cadre des questions d'actualité au Gouvernement. Il a interpellé la Ministre de la santé, Agnès Buzyn, sur la hausse des limites maximales de résidus (LMR) de chlordécone sur les viandes confirmée par le Ministère de l'Agriculture.
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Maurice Antiste est intervenu hier mardi 6 février 2018, dans le cadre des questions d'actualité au gouvernement. Le sénateur martiniquais a interpellé la ministre de la santé, Agnès Buzyn, sur la hausse des limites maximales de résidus (LMR) de chlordécone sur les viandes intervenue en 2013 et confirmée par le Ministère de l'Agriculture en septembre dernier.
"Cette hausse ouvre la voie à une exposition plus importante des populations antillaises à la molécule chlordécone ce qui va à l'encontre de la logique de réduction de l'exposition adoptée jusqu'à présent par l'État", déclare Maurice Antiste qui réclame donc le retour rapide aux LMR de 2008.
Profitant de ce temps d'expression, le sénateur souhaite que l'étude Madiprostate, interrompue en 2014, soit relancée afin qu'elle puisse compléter les données de l'étude Karuprotate réalisée en Guadeloupe et dont les résultats ont été publiés en 2010.
Maurice Antiste demande au Gouvernement de saisir le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) pour réviser son classement du chlordécone datant de 1979 comme "cancérogène possible" et le faire passer à "cancérogène probable" ou "cancérogène certain" à la lumière des travaux de recherche réalisés sur cette molécule ces dernières années.
Dans sa réponse, la ministre a affirmé l'intérêt que le gouvernement porte à ce dossier et a annoncé qu'elle recevrait les parlementaires antillais à la fin du mois, "Je m'en félicite", a répondu le sénateur martiniquais.
"Cette hausse ouvre la voie à une exposition plus importante des populations antillaises à la molécule chlordécone ce qui va à l'encontre de la logique de réduction de l'exposition adoptée jusqu'à présent par l'État", déclare Maurice Antiste qui réclame donc le retour rapide aux LMR de 2008.
La ministre doit recevoir les parlementaires antillais fin février
Profitant de ce temps d'expression, le sénateur souhaite que l'étude Madiprostate, interrompue en 2014, soit relancée afin qu'elle puisse compléter les données de l'étude Karuprotate réalisée en Guadeloupe et dont les résultats ont été publiés en 2010.
Maurice Antiste demande au Gouvernement de saisir le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) pour réviser son classement du chlordécone datant de 1979 comme "cancérogène possible" et le faire passer à "cancérogène probable" ou "cancérogène certain" à la lumière des travaux de recherche réalisés sur cette molécule ces dernières années.
Dans sa réponse, la ministre a affirmé l'intérêt que le gouvernement porte à ce dossier et a annoncé qu'elle recevrait les parlementaires antillais à la fin du mois, "Je m'en félicite", a répondu le sénateur martiniquais.