Un anniversaire qui va passer sûrement inaperçu ce 15 juin, celui du 516e anniversaire de l’arrivée de Christophe Colomb en Martinique. C’était à l’occasion de son quatrième voyage dans le soi-disant Nouveau monde.
Dimanche 15 juin 1502, Christophe Colomb débarque en Martinique, à l’embouchure de l’actuelle rivière du Carbet. Le navigateur natif de la ville italienne de Gênes est soutenu dans ses explorations par les rois d’Espagne.
Il en est à son quatrième et dernier voyage dans ce que les Européens appellent le Nouveau monde. Il reste peu de temps à Wanakaéra, comme les Kalinagos qui peuplent l’île, appellent la future Martinique. Le temps pour l’équipage de se ravitailler en eau fraîche et de se reposer après une traversée de quatre semaines de l’Atlantique, le voilà en Dominique le 18 juin.
Partant vers le Nord, la flottille affronte deux semaines plus tard un puissant ouragan à l’approche d’Hispaniola, l’île que se partageront Espagnols et Français.
Colomb demande au gouverneur espagnol Nicolas de Ovando l’autorisation de s’abriter des vents qu’il considère comme dévastateurs. Autorisation refusée, les deux hommes étant en conflit. Ignorant les avertissements de Colomb, Ovando permet à des galions chargés d’or de croiser vers l’Espagne. Catastrophe : 25 navires sont fracassés dans le cyclone et envoyés par le fond avec des centaines de marins.
Colomb l’a échappé belle, surtout qu’avant de saccager Hispaniola, l’ouragan avait touché la Martinique où il se trouvait deux semaines auparavant. Son rival Ovando prétend que Colomb a invoqué les esprits pour que la tempête frappe Hispaniola afin de se venger de son gouverneur. Le navigateur sera même accusé de sorcellerie.
Les récits d’Ovando et de Colomb ont permis aux météorologistes d’aujourd’hui de savoir que la Martinique a été touchée par un puissant ouragan avant même la colonisation française. Ces phénomènes ont existé auparavant, comme en ont témoigné les Caraïbes aux prêtres missionnaires européens. Mais c’est depuis l’arrivée de Colomb que l’on sait qu’ils existent. Ne serait-ce que pour ce seul motif, nous devrions lui en savoir gré.
Il en est à son quatrième et dernier voyage dans ce que les Européens appellent le Nouveau monde. Il reste peu de temps à Wanakaéra, comme les Kalinagos qui peuplent l’île, appellent la future Martinique. Le temps pour l’équipage de se ravitailler en eau fraîche et de se reposer après une traversée de quatre semaines de l’Atlantique, le voilà en Dominique le 18 juin.
Partant vers le Nord, la flottille affronte deux semaines plus tard un puissant ouragan à l’approche d’Hispaniola, l’île que se partageront Espagnols et Français.
Colomb demande au gouverneur espagnol Nicolas de Ovando l’autorisation de s’abriter des vents qu’il considère comme dévastateurs. Autorisation refusée, les deux hommes étant en conflit. Ignorant les avertissements de Colomb, Ovando permet à des galions chargés d’or de croiser vers l’Espagne. Catastrophe : 25 navires sont fracassés dans le cyclone et envoyés par le fond avec des centaines de marins.
Un témoignage majeur pour les météorologistes
Colomb l’a échappé belle, surtout qu’avant de saccager Hispaniola, l’ouragan avait touché la Martinique où il se trouvait deux semaines auparavant. Son rival Ovando prétend que Colomb a invoqué les esprits pour que la tempête frappe Hispaniola afin de se venger de son gouverneur. Le navigateur sera même accusé de sorcellerie.
Les récits d’Ovando et de Colomb ont permis aux météorologistes d’aujourd’hui de savoir que la Martinique a été touchée par un puissant ouragan avant même la colonisation française. Ces phénomènes ont existé auparavant, comme en ont témoigné les Caraïbes aux prêtres missionnaires européens. Mais c’est depuis l’arrivée de Colomb que l’on sait qu’ils existent. Ne serait-ce que pour ce seul motif, nous devrions lui en savoir gré.