L’opération de reconstruction de la Cité Bon Air à Fort-de-France a pris du retard. Sur les trois bâtiments, un a été détruit et tous ses occupants relogés. Pour les deux autres bâtiments, la plupart des appartements sont condamnés, et des familles attendent toujours un nouveau logement.
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Quand on s'y promène, en apparence, la Cité Bon Air à Fort-de-France a l'air d'une résidence fantôme. Le site, en travaux depuis plusieurs mois, ressemble à un vrai champ de bataille. Entre les épaves et la poussière, difficile de se frayer un chemin.
Pourtant, des familles y vivent toujours. "Ça fait un an et demi qu'on nous a promis les bâtiments en face. Le maire m'avait déjà promis un relogement assez rapide puisqu'ils ont fait Colinet en face. Nous sommes déjà fin novembre et il y a une affiche pour être relogé au mois de décembre et nous sommes propriétaires. C'est insupportable, il y a plein de moustiques", avoue un résident. Les travaux de désamiantage ont démarré en juin dernier, sur un seul bâtiment, démoli par la suite. Mais la phase de relogement est toujours en cours, dans les deux autres.
Pour ceux qui restent, les conditions de vie et d’hygiène sont devenues insupportables. Les derniers occupants sont excédés et se sentent laissés pour compte. Une mère de deux enfants en bas âge n'en peut plus, "J'ai un petit bébé de 4 mois qui tombe malade par rapport à la maison comme il y a de la moisissure. Elle est toujours encombrée. Et là on ne nous appelle toujours pas pour signer les papiers pour nous déloger. On devait déjà être relogé au lotissement Dorothy. On m'avait dit avant que je n'accouche que je serais à Dorothy, mais je suis toujours là en train de souffrir et d'attendre. Je pense qu'à Noël je serai encore là", raconte-t-elle.
Pourtant les résidents reçoivent des appels et des visites pour les rassurer. Tous ceux que nous avons rencontrés ont accepté les logements attribués, mais les choses traînent.
"Soi-disant ils vont nous reloger avant Noël, mais il reste encore plein de gens-là, l'autre bâtiment est plein de personnes. Ils ont pris une partie, ils ont mis à EDF, l'autre partie au pied de la Dillon dans des appartements qui n'ont rien à voir avec là", poursuit un résident.
D’ici 2022, 500 logements neufs seront livrés à Cité Bon Air qui deviendra à terme, une zone verte et écologique. En attendant, certains habitants n’ont pas d’autre choix que de ronger leurs freins. Ils devraient passer les fêtes de fin d'année sur place.
La ville de Fort-de-France assure le lien entre les résidents et le bailleur social SAS Cité Bon Air.
Des relogements toujours en cours
Pourtant, des familles y vivent toujours. "Ça fait un an et demi qu'on nous a promis les bâtiments en face. Le maire m'avait déjà promis un relogement assez rapide puisqu'ils ont fait Colinet en face. Nous sommes déjà fin novembre et il y a une affiche pour être relogé au mois de décembre et nous sommes propriétaires. C'est insupportable, il y a plein de moustiques", avoue un résident. Les travaux de désamiantage ont démarré en juin dernier, sur un seul bâtiment, démoli par la suite. Mais la phase de relogement est toujours en cours, dans les deux autres.
Pour ceux qui restent, les conditions de vie et d’hygiène sont devenues insupportables. Les derniers occupants sont excédés et se sentent laissés pour compte. Une mère de deux enfants en bas âge n'en peut plus, "J'ai un petit bébé de 4 mois qui tombe malade par rapport à la maison comme il y a de la moisissure. Elle est toujours encombrée. Et là on ne nous appelle toujours pas pour signer les papiers pour nous déloger. On devait déjà être relogé au lotissement Dorothy. On m'avait dit avant que je n'accouche que je serais à Dorothy, mais je suis toujours là en train de souffrir et d'attendre. Je pense qu'à Noël je serai encore là", raconte-t-elle.
Pourtant les résidents reçoivent des appels et des visites pour les rassurer. Tous ceux que nous avons rencontrés ont accepté les logements attribués, mais les choses traînent.
"Soi-disant ils vont nous reloger avant Noël, mais il reste encore plein de gens-là, l'autre bâtiment est plein de personnes. Ils ont pris une partie, ils ont mis à EDF, l'autre partie au pied de la Dillon dans des appartements qui n'ont rien à voir avec là", poursuit un résident.
D’ici 2022, 500 logements neufs seront livrés à Cité Bon Air qui deviendra à terme, une zone verte et écologique. En attendant, certains habitants n’ont pas d’autre choix que de ronger leurs freins. Ils devraient passer les fêtes de fin d'année sur place.
La ville de Fort-de-France assure le lien entre les résidents et le bailleur social SAS Cité Bon Air.