Parmi les sujets dont la planète entière va se préoccuper cette année encore, le réchauffement climatique. Durant son voyage officiel en Chine, le président Macron a évoqué cette problématique avec son homologue Xi Yiping. Et dans notre minuscule île, nous sommes, bien évidemment, concernés.
Le chocolat est menacé de disparition. Nous ne le vivons pas encore, mais d’ici 2050, les premières communions, Pâques et Noël seront célébrés sans ce produit magique. Cet infini petit plaisir que de déguster du chocolat en poudre, en tablettes et en bonbons risque d’être inconnu de nos petits-enfants. Une catastrophe due au réchauffement climatique.
Si la température moyenne sur la planète continue d’augmenter jusqu’à 2 degrés de plus d’ici 30 ans, les pluies seront moins abondantes. Ce qui impactera la production du cacao dans les deux pays tropicaux fournissant la moitié de la consommation mondiale, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Du coup, leurs paysans iront grossir le lot des réfugiés climatiques.
Ne disposant plus de ressources suffisantes, ils afflueront là où ils pourront vivre, soit dans les grandes villes de leur pays ou à l’étranger, en Europe de l’ouest notamment. Ils ne seront pas les seuls, loin s’en faut. En 2012, l’ONU estimait à 250 millions le nombre de personnes contraintes de quitter leurs lieux de vie d’ici 30 ans.
La sécheresse menaçant l’Afrique de l’ouest est à relier à l’abondance des précipitations dans d’autres régions. La Caraïbe sera frappée plus fréquemment et plus intensément par des ouragans extrêmes, du type de ceux qui ont fracassé plusieurs îles cette saison, Irma et Maria. Les catastrophes naturelles se multiplieront, provoquant des déplacements massifs de populations, dans notre archipel aussi. Comme ce qui se passe aujourd’hui à Barbuda et à Saint-Martin.
En Martinique, nous sommes déjà confrontés à l’érosion du littoral et des berges des rivières. Ce qui impliquera que nos enfants ne pourront pas habiter là où nous vivons. Notre activité détruit notre environnement, sans que cela nous émeuve, du reste. Et ce, en dépit des alertes répétées émises par les experts. Aussi, hormis le stockage du chocolat en poudre, en tablettes et en bonbons, commençons à réfléchir sérieusement à l’héritage légué aux générations futures.
Si la température moyenne sur la planète continue d’augmenter jusqu’à 2 degrés de plus d’ici 30 ans, les pluies seront moins abondantes. Ce qui impactera la production du cacao dans les deux pays tropicaux fournissant la moitié de la consommation mondiale, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Du coup, leurs paysans iront grossir le lot des réfugiés climatiques.
Ne disposant plus de ressources suffisantes, ils afflueront là où ils pourront vivre, soit dans les grandes villes de leur pays ou à l’étranger, en Europe de l’ouest notamment. Ils ne seront pas les seuls, loin s’en faut. En 2012, l’ONU estimait à 250 millions le nombre de personnes contraintes de quitter leurs lieux de vie d’ici 30 ans.
La sécheresse menaçant l’Afrique de l’ouest est à relier à l’abondance des précipitations dans d’autres régions. La Caraïbe sera frappée plus fréquemment et plus intensément par des ouragans extrêmes, du type de ceux qui ont fracassé plusieurs îles cette saison, Irma et Maria. Les catastrophes naturelles se multiplieront, provoquant des déplacements massifs de populations, dans notre archipel aussi. Comme ce qui se passe aujourd’hui à Barbuda et à Saint-Martin.
En Martinique, nous sommes déjà confrontés à l’érosion du littoral et des berges des rivières. Ce qui impliquera que nos enfants ne pourront pas habiter là où nous vivons. Notre activité détruit notre environnement, sans que cela nous émeuve, du reste. Et ce, en dépit des alertes répétées émises par les experts. Aussi, hormis le stockage du chocolat en poudre, en tablettes et en bonbons, commençons à réfléchir sérieusement à l’héritage légué aux générations futures.