Le littoral sera bientôt redessiné sur la plage de Désert, à Sainte-Luce. Tout en respectant le droit de propriété des riverains, il s’agit de garantir la libre circulation sur la plage. Un premier pas dans la redéfinition de la zone des 50 pas géométriques.
La Martinique va-t-telle rétrécir ? Science-fiction ? Pas sûr ! La montée de eaux en raison du réchauffement de la mer provoque l’érosion du littoral et donc, la perte irrémédiable de terre ferme. Les zones inondées sont de plus importantes. Ce mouvement naturel ne s’arrêtera pas.
Les dégâts sont visibles à l’œil nu en certains endroits. Le grignotage constant et permanent des plages, du trait de côte comme disent les spécialistes, est le plus spectaculaire sur la pointe nord-est, de Lorrain à Macouba, et sur la façade caraïbe, des Anses d’Arlet au Prêcheur. Le changement climatique est là, massif.
Nous restons globalement inertes face à cette réalité. Par manque d’information, par fatalisme, je ne sais. Il reste que c’est le préfet, une fois de plus, qui prend la main sur ce dossier. Dans son communiqué du 10 mai, il explique qu’il est devenu obligatoire de redéfinir le domaine public maritime. En clair : reformater la zone dite des 50 pas géométriques.
Traduction : il faudra, à terme, déloger des dizaines de milliers de personnes résidant sur cette zone ou à sa proximité immédiate. Il faudra prendre en compte leur perte de patrimoine. Il faudra relocaliser des activités économiques et reconstruire à l’intérieur des terres des écoles, des mairies, des églises, des plateaux sportifs et toutes sortes d’édifices publics.
Certains élus y pensent. Nos experts en climat les ont convaincu qu’il vaut mieux anticiper les conséquences désastreuses de la disparition du littoral ici ou là. Il nous reste à prendre conscience, collectivement, que nous serons de plus en plus nombreux à devoir céder une parcelle de notre patrimoine pour garantir le libre-accès de tous à la plage. Y sommes-nous prêts ?
Les dégâts sont visibles à l’œil nu en certains endroits. Le grignotage constant et permanent des plages, du trait de côte comme disent les spécialistes, est le plus spectaculaire sur la pointe nord-est, de Lorrain à Macouba, et sur la façade caraïbe, des Anses d’Arlet au Prêcheur. Le changement climatique est là, massif.
Nous restons globalement inertes face à cette réalité. Par manque d’information, par fatalisme, je ne sais. Il reste que c’est le préfet, une fois de plus, qui prend la main sur ce dossier. Dans son communiqué du 10 mai, il explique qu’il est devenu obligatoire de redéfinir le domaine public maritime. En clair : reformater la zone dite des 50 pas géométriques.
Quel littoral transmettre à nos enfants ?
Traduction : il faudra, à terme, déloger des dizaines de milliers de personnes résidant sur cette zone ou à sa proximité immédiate. Il faudra prendre en compte leur perte de patrimoine. Il faudra relocaliser des activités économiques et reconstruire à l’intérieur des terres des écoles, des mairies, des églises, des plateaux sportifs et toutes sortes d’édifices publics.
Certains élus y pensent. Nos experts en climat les ont convaincu qu’il vaut mieux anticiper les conséquences désastreuses de la disparition du littoral ici ou là. Il nous reste à prendre conscience, collectivement, que nous serons de plus en plus nombreux à devoir céder une parcelle de notre patrimoine pour garantir le libre-accès de tous à la plage. Y sommes-nous prêts ?