"Fusion"...Ce mot a le mérite de permettre à des clubs d'une même ville de se regrouper pour être plus forts. Mais en Martinique, ce mot a de quoi mettre en ébullition une ville. Chaque club sportif défend jalousement son identité et son histoire malgré des difficultés à joindre les deux bouts.
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Pas simple pour des associations sportives de réaliser des objectifs quand les moyens matériels et humains ne suivent pas. Pas si simple non plus, de trouver des créneaux d’entraînement et d'organiser des rencontres à cause d'un trop plein de clubs et de licenciés.
Chaque club doit avoir pourtant les moyens de ses ambitions pour échapper à la relégation source de stress permanent. Les renforts de qualité qui donnent de la compétitivité au club monnayent de plus en plus leurs talents. Un bon joueur ne renforce plus un club pour des "clopinettes" dans un pays où travailler avec un salaire correct s'avère un luxe.
La tendance est à la prime à la signature assortie d'avantages matériels. Un président de club choisi souvent pour son portefeuille et ses relations, doit avoir de bonnes qualités de gestionnaire. Il lui faut jongler avec les subventions du CNDS, les aides communales en baisse et trouver des sponsors de plus en plus rares. Certaines villes martiniquaises ont beaucoup d'associations sportives, mais elles ne jouent pas les premiers rôles dans certains sports majeurs.
Une fusion, c'est en fait de l'utopie, car chaque club tient à défendre son pré carré et à ne pas se disperser en brandissant son histoire, son passé. Dirigeants et supporters refusent toute idée d'une seule structure sportive qui a pourtant le mérite de mieux organiser le sport dans une ville et d'avoir plus d'ambitions pour jouer sur tous les tableaux.
La question fait débat à cause des moyens accordés par les municipalités et du sponsoring en nette diminution. Ces mairies confrontées au désengagement de l’État et au yo-yo des recettes, ne sont plus les roues de secours des clubs. La fusion de deux clubs d'une même ville peut être une solution pour des raisons économiques, mais elle se heurte à des fins de non-recevoir pour avant tout des motifs historiques, culturels. Une donne qui ne changera pas de sitôt.
Chaque club doit avoir pourtant les moyens de ses ambitions pour échapper à la relégation source de stress permanent. Les renforts de qualité qui donnent de la compétitivité au club monnayent de plus en plus leurs talents. Un bon joueur ne renforce plus un club pour des "clopinettes" dans un pays où travailler avec un salaire correct s'avère un luxe.
La tendance est à la prime à la signature assortie d'avantages matériels. Un président de club choisi souvent pour son portefeuille et ses relations, doit avoir de bonnes qualités de gestionnaire. Il lui faut jongler avec les subventions du CNDS, les aides communales en baisse et trouver des sponsors de plus en plus rares. Certaines villes martiniquaises ont beaucoup d'associations sportives, mais elles ne jouent pas les premiers rôles dans certains sports majeurs.
La fusion des clubs est rejetée pour motif culturel et historique
Un regroupement des forces sportives d'une ville en une seule entité serait théoriquement la solution bienvenue pour jouer le titre quel que soit le sport collectif. Facile de l’écrire ou de le dire, mais cela a de quoi faire rire les dirigeants et les joueurs des clubs concernés.Une fusion, c'est en fait de l'utopie, car chaque club tient à défendre son pré carré et à ne pas se disperser en brandissant son histoire, son passé. Dirigeants et supporters refusent toute idée d'une seule structure sportive qui a pourtant le mérite de mieux organiser le sport dans une ville et d'avoir plus d'ambitions pour jouer sur tous les tableaux.
La question fait débat à cause des moyens accordés par les municipalités et du sponsoring en nette diminution. Ces mairies confrontées au désengagement de l’État et au yo-yo des recettes, ne sont plus les roues de secours des clubs. La fusion de deux clubs d'une même ville peut être une solution pour des raisons économiques, mais elle se heurte à des fins de non-recevoir pour avant tout des motifs historiques, culturels. Une donne qui ne changera pas de sitôt.