Voici le témoignage édifiant d'une mère de famille martiniquaise, installée à Paris, à la suite d'une croisière en Italie. Elle a repris le cours de sa vie sans le moindre contrôle avant d'être "sermonnée" par sa hiérarchie.
Nous l'appellerons Séverine, car elle préfère garder l’anonymat. Après une croisière sur la Méditerranée sur un navire battant pavillon italien, avec trois escales en Italie, cette martiniquaise installée à Paris est rentrée chez elle avec son mari et ses enfants.
À leur retour en France dimanche 23 février 2020, aucune question ne leur a été posée, aucun contrôle n'a été effectué, aucune mise en quarantaine ne leur a été imposée.
Ainsi, ses enfants ont repris l’école normalement le lundi 24 février 2020 et elle-même a repris son travail. C'est au cours de la semaine que son mari, pompier de profession et ses enfants, ont été rappelés à l'ordre après avoir parlé de leur voyage. Du coup, la quarantaine a enfin été proposée à la famille. Celle-ci regrette "le manque d'organisation et la légèreté de la prise en charge".
Rentrés depuis une semaine à Paris, les membres de cette famille ne présentent finalement aucun signe de virus.
Aucune question ni contrôle
À leur retour en France dimanche 23 février 2020, aucune question ne leur a été posée, aucun contrôle n'a été effectué, aucune mise en quarantaine ne leur a été imposée.
Ainsi, ses enfants ont repris l’école normalement le lundi 24 février 2020 et elle-même a repris son travail. C'est au cours de la semaine que son mari, pompier de profession et ses enfants, ont été rappelés à l'ordre après avoir parlé de leur voyage. Du coup, la quarantaine a enfin été proposée à la famille. Celle-ci regrette "le manque d'organisation et la légèreté de la prise en charge".
Écoutez son entretien au micro de Corine Jean-Joseph.Ça m'a choqué. Pour moi ils prennent le problème vraiment à l'envers. Au lieu de contrôler les personnes qui arrivent, savoir où ils ont séjourné pour savoir si oui ou non on peut rentrer chez nous parce qu'on a quand même du monde qui vient nous chercher. Donc si on est infecté, on infecte ces personnes, celles avec lesquelles on a pris le train. Ils nous laissent rentrer, ils ne nous disent rien et après ils nous disent de nous manifester, raconte-t-elle. (La mère de famille)
Témoignage Martiniquaise de retour de croisière en Italie