Quel est le bilan de la CTM, à six mois du renouvellement de ses instances ? La campagne électorale sera l’occasion d’y revenir dans le détail ? Ce qui n’empêche pas de repérer quelques moments forts de la vie de l’institution créée il y a à peine cinq ans.
Que retenir de la brève et singulière histoire de la CTM ? Il n’est pas trop tôt pour rappeler quelques épisodes de la mise en place et des premiers pas de cette nouvelle institution. Créée à l’issue des consultations populaires de janvier 2010, elle est officialisée par une loi de juillet 2011. Un texte avalisant quelques modifications substantielles.
Tout d’abord, la réunion du département et de la région. Le patrimoine, le budget, le personnel et les moyens de ces deux collectivités sont fondus dans une entité unique. Puis une nouvelle gouvernance, en clair, de nouveaux circuits de décision. Ainsi, est mis en place un conseil exécutif de 9 membres élus par les 51 membres d’une assemblée.
Des modifications, et non un changement de statut. La population s’y était massivement opposée. Elle a validé une réforme administrative supposée rendre plus efficaces nos élus et moderniser le débat politique. Ces deux objectifs, l’efficience gagnée et la démocratie rénovée, sont-ils atteints ?
L’Assemblée de Martinique est-elle plus réactive que ne l’étaient le conseil général et le conseil régional ? Le conseil exécutif est-il bien à sa place, chargé d’appliquer les décisions prises par l’assemblée souveraine ? Chacun verra midi à sa porte.
Pour dresser un bilan exhaustif de ce premier mandat, il convient de se souvenir que l’institution est encore jeune. Ses élus et ses agents continuent d’expérimenter les multiples innovations induites par la création de la CTM. Fusionner département et région s’avère beaucoup plus complexe qu’il n’y paraissait en 2011.
Il faut tenir compte aussi du contexte économique compliqué dans lequel elle fait ses premiers pas. L’Etat ne cesse de réduire chaque année ses subventions à toutes les collectivités locales, dans toute la France. Ici, la CTM affronte le défi de faire face à des charges financières de plus en plus lourdes sans tomber dans la spirale de l’endettement.
En toile de fond, un paysage politique morcelé qui ne favorise pas le consensus, même si opposition et majorité ont pu à plusieurs reprises voté des décisions à l’unanimité. L’heure du bilan sonnera bientôt, à l’occasion de la campagne électorale. Nul doute que celui-ci sera aussi conséquent que controversé.
Tout d’abord, la réunion du département et de la région. Le patrimoine, le budget, le personnel et les moyens de ces deux collectivités sont fondus dans une entité unique. Puis une nouvelle gouvernance, en clair, de nouveaux circuits de décision. Ainsi, est mis en place un conseil exécutif de 9 membres élus par les 51 membres d’une assemblée.
Des modifications, et non un changement de statut. La population s’y était massivement opposée. Elle a validé une réforme administrative supposée rendre plus efficaces nos élus et moderniser le débat politique. Ces deux objectifs, l’efficience gagnée et la démocratie rénovée, sont-ils atteints ?
Efficacité et modernité attendues
L’Assemblée de Martinique est-elle plus réactive que ne l’étaient le conseil général et le conseil régional ? Le conseil exécutif est-il bien à sa place, chargé d’appliquer les décisions prises par l’assemblée souveraine ? Chacun verra midi à sa porte.
Pour dresser un bilan exhaustif de ce premier mandat, il convient de se souvenir que l’institution est encore jeune. Ses élus et ses agents continuent d’expérimenter les multiples innovations induites par la création de la CTM. Fusionner département et région s’avère beaucoup plus complexe qu’il n’y paraissait en 2011.
Il faut tenir compte aussi du contexte économique compliqué dans lequel elle fait ses premiers pas. L’Etat ne cesse de réduire chaque année ses subventions à toutes les collectivités locales, dans toute la France. Ici, la CTM affronte le défi de faire face à des charges financières de plus en plus lourdes sans tomber dans la spirale de l’endettement.
En toile de fond, un paysage politique morcelé qui ne favorise pas le consensus, même si opposition et majorité ont pu à plusieurs reprises voté des décisions à l’unanimité. L’heure du bilan sonnera bientôt, à l’occasion de la campagne électorale. Nul doute que celui-ci sera aussi conséquent que controversé.