Le collège Paul Laurent Asselin de Beauville remporte le concours "un collège, un nom, une histoire"

Vendredi dernier (9 juin 2017), a eu lieu, au rectorat à Schoelcher, la cérémonie de remise des prix des lauréats au concours : "Un collège, un nom, une histoire". Il s’agissait de réaliser avec une classe ou un groupe d’élèves un document explicatif concernant le nom de leur  établissement. "Cette action s’inscrivait à la croisée des domaines de la mémoire, de la citoyenneté, et de l’adaptation des programmes", explique l’historienne Sabine Andrivon-Milton, qui est à l'origine de ce concours lancé en début d’année scolaire, à destination de tous les collèges de Martinique. 

14 établissements se sont inscrits 

11 ont présenté des productions. Après délibération, le jury a attribué le premier prix au collège Paul Laurent Asselin de Beauville à Ducos, le 2e prix au collège Auguste Perrinon à Fort-de-France, le 3e prix au collège Jacques Roumain à Rivière-Pilote. Trois prix spéciaux ont été attribués au collège Isidore Pélage à Sainte-Anne, au collège RAMA à Sainte-Luce et au collège Emmanuel Saldès à Sainte-Marie.

Mieux connaître l'histoire du nom de son collège

"Je trouve anormal que des élèves et parfois le personnel fréquentent un établissement scolaire qui porte un nom sans savoir qui est cette personnalité", insiste Sabine Andrivon Mliton. Elle a proposé à la Rectrice ce projet qui a été porté par l’inspecteur d’Histoire-géographie Yvan Bertin ainsi que par Patricia Germé.
 

Le collège Paul Laurent Asselin de Beauville remporte le prix en présentant une vidéo retraçant les recherches effectuées par les élèves à la mairie, aux archives de Tartenson à Fort-de-France, en interrogeant les proches de la personnalité. Les autres lauréats n’ont pas démérité et ont proposé aussi des productions audiovisuelles. Le collège Emmanuel Saldès, par exemple, a présenté une œuvre artistique pop art.

Élèves et enseignants avouent que ce concours leur permet de découvrir cette personnalité dont l’établissement porte le nom. "Ils apprennent surtout que ces hommes sont des modèles à suivre", ajoute Sabine Andrivon-Milton.