Les collégiens et les lycéens devront patienter jusqu’en septembre

Le collège Paul Symphor au Robert (illustration).
La rencontre hebdomadaire du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique avec la presse a notamment évoqué la reprise des cours. Elles est reportée de quatre mois et demi pour la majorité des élèves de l’enseignement secondaire.
 
La rentrée scolaire reste fixée à septembre, du moins pour les collèges et les lycées. Pour Alfred Marie-Jeanne, la situation est simple : « Quel intérêt supérieur à celui de la santé des élèves et des personnels peut-on invoquer pour effectuer à peine 20 jours de classe ? ». Des situations restent à trancher, comme l’organisation du Bac et la tenue des jurys pour les concours d’entrée aux grandes écoles, ajoute le président du conseil exécutif.

Sylvia Saïthsoothane a porté dans un second temps quelques précisions, sur nos antennes radio et télé. La conseillère exécutive en charge de l’éducation a mis l’accent sur la nécessité de prendre en charge en priorité les élèves en classes d’examen. Soit les classes de 3ème pour le Brevet et de Terminales pour le Bac et les concours aux grandes écoles.

Les agents ne sont pas encore tous mobilisables pour désinfecter et préparer les 66 collèges et lycées dont la CTM a la charge. L’aménagement des salles de classe et des parties communes suppose une concertation approfondie et des prouesses techniques dans bien des cas.
 

Une reprise des cours étalée dans le temps


Le président du conseil exécutif avait entamé la réunion par une mise en garde à la population : « Le déconfinement ne signifie pas la fin de la présence du virus. J’appelle à la prudence et à la vigilance pour ne pas minimiser le risque de contamination toujours possible ».

Le rapatriement des étudiants en France et à l’étranger a été évoqué aussi. Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir revenir au pays. Leur arrivée dépend du report ou de l’annulation des vols commerciaux par les compagnies aériennes. Le président du conseil exécutif a saisi les ministres des Affaires étrangères et des Outre-mer. La conseillère exécutive en charge de l’enseignement supérieur.

Aurélie Nella, avait assuré du soutien de la CTM plusieurs étudiants au Canada. Elle avait également entamé des démarches afin que la collectivité intervienne auprès du gouvernement.