Ce dimanche 15 novembre, c’était la Journée mondiale des pauvres, instituée par le pape François en 2017. L’occasion de se pencher sur l’accentuation prévisible du phénomène en raison de la pandémie provoquée par le virus Covid-19.
L’une des conséquences majeures de la première pandémie du 21e siècle, c’est une crise économique et sociale inédite. Pour le moment, ce cataclysme humain est quelque peu masqué par les effets positifs des aides publiques aux entreprises et la généralisation du chômage partiel.
Les faillites d’entreprises se multipliant, le chômage va mécaniquement augmenter. Le soutien financier consenti par l’Etat et la CTM ne suffira pas à éponger le manque à gagner pour perte d’exploitation et la diminution du volume d’affaires des milieux socioprofessionnels.
Le tissu productif étant constitué à 90% par des entreprises de moins de 10 salariés, celles-ci sont en première ligne. Toutes ne pourront pas se réinventer et résister. Plusieurs milliers de salariés voient leur emploi menacé.
Si les effectifs salariés diminue et si le nombre d’entreprises baisse, un phénomène cumulatif, ou boule de neige, sera généré. Ses principaux effets seront : la réduction du montant des cotisations aux organismes de protection sociale, la diminution des allocations versées aux chômeurs, la baisse de la consommation, la rétraction de l’épargne, le report des investissements privés et publics.
Le circuit de création de la richesse va se fragiliser au détriment des familles les plus fragiles, des travailleurs les plus mal payés, des salariés les plus précaires. Le phénomène est pour un temps masqué par notre apparente opulence. Or, la pauvreté concerne de 15 à 20% de la population, selon les critères retenus.
Les retraités aux pensions inférieures au minimum vieillesse, les chômeurs, les salariés à temps partiel payés à temps partiel, les djobeurs et sans-abris (ou SDF) seront de plus en plus visibles. Les associations humanitaires tirent la sonnette d’alarme, soulignant que la pandémie contribue au renforcement de la marginalisation sociale créée par la pauvreté.
Il y a fort à craindre que les fractures sociales s’agrandissent. La ligne de partage entre ceux qui ont un emploi plus ou moins stable et plus ou moins correctement rémunéré, et ceux qui ne sont pas encore ou ne sont plus sur le marché du travail deviendra de plus en plus nette.
Nul n’est à l’abri de la dégradation de ses conditions de vie consécutive à la dégradation de la situation de l’emploi. Il vaut mieux s’y préparer aujourd’hui afin de tenter d’atténuer cet appauvrissement général de la Martinique qui nous attend.
Les faillites d’entreprises se multipliant, le chômage va mécaniquement augmenter. Le soutien financier consenti par l’Etat et la CTM ne suffira pas à éponger le manque à gagner pour perte d’exploitation et la diminution du volume d’affaires des milieux socioprofessionnels.
Le tissu productif étant constitué à 90% par des entreprises de moins de 10 salariés, celles-ci sont en première ligne. Toutes ne pourront pas se réinventer et résister. Plusieurs milliers de salariés voient leur emploi menacé.
Si les effectifs salariés diminue et si le nombre d’entreprises baisse, un phénomène cumulatif, ou boule de neige, sera généré. Ses principaux effets seront : la réduction du montant des cotisations aux organismes de protection sociale, la diminution des allocations versées aux chômeurs, la baisse de la consommation, la rétraction de l’épargne, le report des investissements privés et publics.
Un cercle vicieux vers l’appauvrissement
Le circuit de création de la richesse va se fragiliser au détriment des familles les plus fragiles, des travailleurs les plus mal payés, des salariés les plus précaires. Le phénomène est pour un temps masqué par notre apparente opulence. Or, la pauvreté concerne de 15 à 20% de la population, selon les critères retenus.
Les retraités aux pensions inférieures au minimum vieillesse, les chômeurs, les salariés à temps partiel payés à temps partiel, les djobeurs et sans-abris (ou SDF) seront de plus en plus visibles. Les associations humanitaires tirent la sonnette d’alarme, soulignant que la pandémie contribue au renforcement de la marginalisation sociale créée par la pauvreté.
Il y a fort à craindre que les fractures sociales s’agrandissent. La ligne de partage entre ceux qui ont un emploi plus ou moins stable et plus ou moins correctement rémunéré, et ceux qui ne sont pas encore ou ne sont plus sur le marché du travail deviendra de plus en plus nette.
Nul n’est à l’abri de la dégradation de ses conditions de vie consécutive à la dégradation de la situation de l’emploi. Il vaut mieux s’y préparer aujourd’hui afin de tenter d’atténuer cet appauvrissement général de la Martinique qui nous attend.