Comment faire revenir les jeunes en Martinique : question posée par l'association "Alé viré"

Au coeur des débats des thèmes comme les opportunités d'emploi, la création d'entreprise ou encore l'emploi public.
L’association "Allé viré" a tenu une conférence ce lundi matin (16 juillet) au Palais des Congrès de Madiana, pour présenter son événement "An Nou Viré". Il s'agissait de promouvoir le retour de jeunes martiniquais partis acquérir de l'expérience à l'étranger et dans l’Hexagone.
Chaque année, environ 5000 Martiniquais quittent l'île. Un véritable désastre démographique pour le territoire. Mais peut-on freiner ce phénomène ? Des entrepreneurs et des politiques comme la sénatrice Catherine Conconne pensent que cela est possible. 

"Déjà, y croire, arrêter de propager l'idée qu'on est un pays qui est définitivement mort. Que rien ne se passe ici. Que rien de beau, de grand ne peut se faire à la Martinique. Faut arrêter cette histoire et manifier un maximum toutes nos potentialités. Il y a aujourd'hui des jeunes formés dans le monde entier. Il y a des postes de haut niveau qui ne sont pas pourvus à la Martinique. Ces compétences existent ailleurs, nous avons un besoin vital que ces jeunes reviennent. Notre population est en train de fondre, il faut donc travailler avec tous ces éléments à repeupler notre pays", affirme la Catherine Conconne. 

L’association "Allé viré" a tenu une conférence ce lundi matin (16 juillet) au Palais des Congrès de Madiana, pour présenter son événement "An Nou Viré".
L'objectif était de débattre et de proposer des solutions pour que les jeunes martiniquais qui sont partis étudier ou acquérir de l'expérience à l'étranger et dans l’Hexagone reviennent travailler en Martinique.

À la suite des échanges sur différents thèmes comme les opportunités d'emploi, la création d'entreprise ou encore l'emploi public, l'évènement s'est achevé avec un "job-dating".

En effet, selon la sénatrice, certains secteurs recrutent. "Il y a des postes à pouvoir en Martinique, il y a certes un chômage, mais dans certaines catégories d'emploi, de cadre supérieur de haut niveau, de technicien en informatique, de cadre d'accompagnement des entreprises, en R, en gestion-comptabilité, il n'y a pas de main-d'œuvre disponible et pourtant il en existe ailleurs. Donc, faire rentrer les jeunes à la Martinique en leur tenant ce discours positif, enthousiasme, déterminé, mais également concourir par leur présence à lutter contre le dépeuplement chronique de notre pays", poursuit-elle.