Compte à rebours pour les salariés de France-Antilles…jusqu’au 28 octobre 2019

L’avenir de France-Antilles est toujours en pointillé. Le quotidien placé en redressement judiciaire depuis le 25 juin 2019, cherche toujours un repreneur. C’est l’ensemble du groupe qui est en grande difficulté, avec ses différents titres.
France-Antilles et ses différents titres attendent toujours la providence. Les 260 salariés du quotidien de Martinique (160 employés), de Guadeloupe, de Guyane, mais aussi le TV Mag, Créola et une vingtaine d’autres suppléments observent le compte à rebours, dont la date butoir est fixée au 28 octobre 2019.

Le groupe est fortement endetté et aurait perdu près de 6 millions d’euros, d’autant que la structure a eu du mal à amorcer le virage du numérique. Les projets présentés à ce jour n’ont pas répondu aux doléances quant au maintien de l’emploi d'après les salariés. Aujourd’hui, le directeur général du groupe, Frédéric Verbrugghe n’hésite pas à évoquer la disparition du quotidien, car le risque est bien réel.

Frédéric Verbrugghe, directeur général du groupe France-Antilles

L’audience prévue à la fin du mois d’octobre au tribunal de commerce de Fort-de-France sera décisive.

La survie de France-Antilles se joue sur trois tableaux :
- L’édition d’un journal tri-hebdomadaire,
- La production d’une édition numérique,
- Le soutien de nouveaux partenaires financiers privés et publics.

Frédéric Verbrugghe, le DG du groupe

L’espoir est encore de mise


Employés et direction veulent croire encore à un repreneur providentiel, car la disparition de ce média le cas échéant, serait "un coup dur pour le pluralisme" aux Antilles-Guyane.