Santé Publique France vient de publier son bulletin de santé publique du mois de mars. Une édition consacrée aux conduites suicidaires en Martinique, dont les dernières données remontent à 2015.
En 2015, 20 personnes âgées de 10 ans et plus se sont données la mort. On enregistre en moyenne 20 à 30 suicides par an (majoritairement chez les hommes) et le premier mode opératoire en Martinique reste la pendaison (65,4% vs 56,6% au niveau national). En 2013, 26 décès ont été enregistrés, contre 32 l’année d’après et 20 en 2015 (soit 12 de moins). En revanche, entre 2008 et 2017, on a dénombré en moyenne 338 séjours hospitaliers chaque année, pour des tentatives de suicide.
Les facteurs associés aux conduites suicidaires sont multiples et relèvent en général de déterminants biologiques, individuels, sociaux et environnementaux. Chez nous, les psycho-traumatismes sont souvent à l’origine du passage à l’acte, exemples : les violences intrafamiliales, les agressions, les conditions socio-économiques (pauvreté, chômage), les catastrophes naturelles, les crashs aériens, ou encore les situations exceptionnelles tel que le chagrin d’amour.
Pour faire face à ce fléau, le document rappelle les différents dispositifs mis en place en guise de prévention, comme la création d’un centre de crise situé au CHUM depuis 2012. Ce sont également les actions ponctuelles de sensibilisation sur les médias.
Et puis il y a la plateforme d’écoute S.O.S Kriz, unique association de Martinique, disponible sept jours sur sept. Depuis son installation en septembre 2016 (à Bellefontaine), les intervenants de crise ont répondu à plus de 5 600 appels de détresse.
Les facteurs associés aux conduites suicidaires sont multiples et relèvent en général de déterminants biologiques, individuels, sociaux et environnementaux. Chez nous, les psycho-traumatismes sont souvent à l’origine du passage à l’acte, exemples : les violences intrafamiliales, les agressions, les conditions socio-économiques (pauvreté, chômage), les catastrophes naturelles, les crashs aériens, ou encore les situations exceptionnelles tel que le chagrin d’amour.
S.O.S Kriz, unique association de Martinique
Pour faire face à ce fléau, le document rappelle les différents dispositifs mis en place en guise de prévention, comme la création d’un centre de crise situé au CHUM depuis 2012. Ce sont également les actions ponctuelles de sensibilisation sur les médias.
Et puis il y a la plateforme d’écoute S.O.S Kriz, unique association de Martinique, disponible sept jours sur sept. Depuis son installation en septembre 2016 (à Bellefontaine), les intervenants de crise ont répondu à plus de 5 600 appels de détresse.